Le titre est très évocateur de l'ingéniosité du roman. L'auteur en poursuivant son intrigue, resserre l'étau autour des personnages et surtout autour de la nouvelle gouvernante, comme si l'histoire était un engin machiavélique. Ce symbole de l'écrou, et le fait qu'il se visse autour d'un objet ou des personnages, nous donne ce sentiment que l'issue de l'histoire est inéluctable et, presque jouée d'avance (...)
[...] Peter Quint pétrifie de peur la gouvernante. C'est un esprit qu'elle seule peut voir. Mrs Jessel est l'ancienne gouvernante des enfants. Elle mourut elle aussi dans des circonstances inexpliquées. Elle est belle, mais son air effrayant et menaçant la rend hideuse aux yeux de la gouvernante. Elle tenterait de corrompre Flora. Elle avait une liaison amoureuse avec Peter Quint. Mrs Jessel est aussi un fantôme que seule la narratrice voit. Flora est la benjamine et a environ huit ans. Elle est blonde. [...]
[...] Cet homme, Mrs Grose lui dit qu'il se nomme Peter Quint. Elle le revoit plusieurs fois, ainsi que l'ancienne gouvernante Mrs Jessel. Elle commence dès lors à devenir folle, s'imaginant que ces fantômes ont une influence négative sur ses protégés. Ils sont possédés. Cependant Mrs Grose et Flora quittent Bly après que la gouvernante a tenté de montrer à la petite fille Mrs Jessel et de lui demander des explications. Elle la terrifie. Elle reste donc seule avec le petit Miles et alors que celui-ci est prêt à lui expliquer la vérité sur son expulsion et le vol de la lettre, il meurt dans ses bras. [...]
[...] Miles tente de l'apercevoir, mais n'y parvint pas. Cette parole est intéressante car elle montre le basculement de la situation de Miles. Précédemment, il voulait gêner la gouvernante dans sa recherche de la vérité, mais maintenant, il veut oublier ses démons et lui révéler ses secrets. Cependant la mort l'empêchera de tout expliquer. Est-ce qu'il est vraiment mauvais ? p La gouvernante pose cette question à Mrs. Grose, après avoir reçu la lettre stipulant le renvoi de Miles de son école. [...]
[...] Effectivement, cela est étonnant puisque son but est de les protéger et de les aider. Nous allons ainsi voir ce qu'est l'exorcisme. L'exorcisme est un rituel religieux visant à expulser une entité maléfique d'un corps en donnant l'ordre au démon d'avouer son nom et de lâcher la personne, ainsi le possédé est libéré de l'emprise démoniaque. Ce rite est probablement universel : la plus ancienne trace d'exorcisme remonte au IIè millénaire avant J.C en Mésopotamie. Il est aussi utilisé dans les sociétés primitives en réponse à la possession ou simplement à la maladie sous la forme du vodou, du chamanisme et des rituels africains. [...]
[...] De plus, les circonstances de l'acquisition du manuscrit sont assez floues et le premier narrateur ne donne que peu d'éléments à son auditoire. Il entretient le mystère autour de l'identité de l'héroïne. Et puis Noël est une période où l'on est plus enclin à croire aux contes. D'après sa biographie, résumée pus haut, nous savons qu'Henry James connaissait Ivan Tourgueniev, écrivain d'Europe de l'Est. Celui-ci aussi a utilisé un récit encadré pour son roman Premier Amour. Il introduit son histoire comme ceci : un groupe d'hommes, après un dîner, se rassemble pour parler de leur premier amour. [...]
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