Manuel revient, après 15 ans d'absence, à Haïti, sa terre natale. Lorsqu'il est parti, la ville était active et prospérait, mais à son retour il trouve une ville qui tombe en ruine. En effet, la rivière qui alimentait la ville s'est asséchée et le travail s'est raréfié. De plus, un différend a déchiré la population de la ville en deux. Malgré les efforts de la population pour survivre, le gouvernement mis en place ne cherche pas à les aider et tend à les faire partir de leur terre en les appauvrissant.
[...] Cependant, un homme de nature colérique qui courtisait Annaïse découvre la relation qui lie Annaïse et Manuel et voit d'un mauvais œil la réunification du village, poussé alors par la jalousie il tuera Manuel. Afin de ne pas ternir aux progrès réalisés par le travail de Manuel, Annaïse et la mère de Manuel vont masquer son meurtre en le faisant passer sa mort pour naturelle pour ne pas raviver une querelle des clans. Elles vont ainsi poursuivre le travail qu'avait commencé Manuel. [...]
[...] A la suite de cela il est de nouveau condamné à 3 ans de prison pour complot contre le gouvernement. Son arrestation provoqua quelques réactions aux Etats-Unis où un comité pour la libération de Jacques Roumain est créé par Langston Hughes. Durant sa détention il contracta le paludisme dont il souffrira tout au long de sa vie connaissant des crises récurrentes. Il sortit de prison le 8 juin 1936 mais se fait exiler par le président Sténio Vincent d'Haïti et son parti communiste se fait interdire. [...]
[...] Parallèlement il entreprit des études d'ethnologie à la Sorbonne et de paléontologie au Musée de l'Homme. En 1939, face aux risques de guerre, il fuit à New York et s'inscrivit à l'université de Columbia où finalement il n'étudia que quelques mois. En 1941, un nouveau président, Elie Lescot, est élu à Haïti permettant ainsi à Jacques Roumain après 6 ans d'exil de rentrer sur sa terre natale, cependant le président pose une condition à sa réintégration : Jacques Roumain ne devra plus exercer dans la politique. [...]
[...] Suite à sa mort, une de ses œuvres majeures parut, Gouverneurs de la Rosée. La vie de Jacques Roumain, rythmée par ses incarcérations, est alors marquée par un profond désir d'agir pour la population haïtienne et d'agir contre l'occupation américaine et la politique instable et corrompue. Nous pouvons également remarquer avec son parcours que c'est une personne assoiffée de connaissance, la classe sociale dans laquelle il est né, lui ayant permis d'assouvir ses besoins. C'est une personnalité engagée qui a laissé sa trace d'un point de vue culturel et politique en Haïti. [...]
[...] Lorsqu'il est parti la ville était active et prospérait, mais à son retour il trouve une ville qui tombe en ruine. En effet la rivière qui alimentait la ville s'est asséchée et le travail s'est raréfié. De plus un différend a déchiré la population de la ville en deux. Malgré les efforts de la population pour survivre, le gouvernement mis en place ne cherche pas à les aider et tend à les faire partir de leur terre en les appauvrissant. [...]
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