En entreprenant la rédaction de son roman, Lewis n'oublie pas que l'homme, pour passer du stade primitif à celui d'être évolué, a connu bien des mésaventures. Et ces turpitudes, ce sont elles qu'il immortalise en nous faisant partager le quotidien d'une tribu de pithécanthropes, en cours d'humanité.
[...] Pour meilleure preuve : son roman ! L'œuvre et son contexte D'une de ses nombreuses expéditions dans des contrées éloignées, en Afrique cette fois, Lewis ramène dans ses bagages l'idée de ce roman, née de son entrevue avec un anthropologue. Jean Bruller, alias Vercors, un autre spécialiste des tropes ira dire de cette œuvre qu'il s'en est étouffé de rire. L'œuvre en quelques mots En entreprenant la rédaction de son roman, Lewis n'oublie pas que l'homme, pour passer du stade primitif à celui d'être évolué, a connu bien des mésaventures. [...]
[...] À ces diverses questions, qui résonnent encore et toujours à l'heure de la génétique, des biotechnologies, du développement durable et de l'informatique, Lewis ne répond pas vraiment, laissant au lecteur la décision finale, même si le narrateur reconnaît dans son éloge à son père, devoir se consacrer à la tâche de devenir humains suivre l'exemple qu'il avait donné à tous ainsi que tempérer le progrès par une sage prudence Vaste programme dévolu à l'homme que de savoir utiliser le progrès à bon escient tout en se demandant si le développement technique définit les valeurs et les qualités d'une civilisation ! Citations En attendant, ce qu'il nous faut, c'est une aussi bonne paire de jambes que possible. Avec de l'entraînement il n'y a pas de raison pour qu'un pithécanthrope ne coure pas le cent mètres en dix secondes deux dixièmes. La nature est avec l'espèce qui possède sur les autres une avance technologique. Prolongements Sur le même thème, de Vercors, les Animaux dénaturés et au théâtre, Zoo ou l'Assassin philanthrope. [...]
[...] Résumé Les personnages de pourquoi j'ai mangé mon père oscillent entre nature et culture, immobilisme et progrès. Les premiers, Édouard en tête, un impénitent technoptimiste, ne jurent que par l'expérimentation, la sacro- sainte maîtrise des techniques du feu, seul capable de ramener dans le clan sérénité et confort. Car pour lui, le secret de l'industrie moderne, c'est l'utilisation intelligente des détritus ; ainsi n'est-il pas long à mettre au point de fumeuses inventions comme la fourrure amovible, résultat de l'apprêt des peaux, à tester la résistance des lianes à la traction ou à s'interroger sur ce qu'on pourrait faire des bois de cerf abandonnés Les seconds, l'oncle Vania en figure de proue, un technosceptique, voit dans ces innovations incessantes un péril pour les valeurs de la civilisation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture