Les hauts fonctionnaires de l'état se savent des cibles pour les terroristes. Tous craignent les déplacements, réagissent au moindre cahot ou au moindre bruit le long du... Vous trouverez dans cette fiche de lecture : une biographie d'Irène Némirovsky, un résumé du livre "L'affaire Courilof", une analyse des idées, du contexte et du style etc.
[...] Il va cependant tuer Curilof et sera condamné à mort. Mais à la naissance du prince Alexis, il bénéficiera d'une grâce et sera envoyé au bagne, dont il finira par fuir. Il nous raconte son histoire de Nice, en 1930, où il est arrivé à se réfugier après des années passées au service des bolcheviques à condamner des gens à être exécutés. Le contexte Ce petit récit n'a que cent soixante-dix pages mais contient pas mal d'idées. Il est évident que Némirovsky ne glorifie pas la révolution bolchevique, mais cela ne l'empêche pas non plus de dévoiler les défauts du système tsariste. [...]
[...] mais Curilof ne peut également s'empêcher de dire des autres : Le pouvoir réel est aux mains de fous ou d'enfants, qui ne savent même pas le reconnaître quand ils le tiennent, et le reste des mortels poursuit une ombre. Le style Némirovsky a une très belle écriture, bien déliée et claire. Elle analyse très bien ses différents personnages et les rend tout à fait crédibles. Conclusion Un très bon livre sur un sujet intéressant. Mais il n'atteint pas au souffle de Suite française dont la portée est plus vaste et prenante. [...]
[...] Ils se savent des cibles pour les terroristes. Tous craignent les déplacements, réagissent au moindre cahot ou au moindre bruit le long du trajet de la calèche. Au moindre déplacement un important contingent de policiers était mobilisé. N'oublions pas non plus que les nihilistes avaient déjà fait fort sous le règne d'Alexandre II qu'ils étaient arrivés à assassiner. Même Dostoïevski avait été nihiliste avant son séjour au bagne, avant de changer complètement d'avis. - Qu'est ce qui justifie le meurtre ? [...]
[...] Née à Kiev en février 1903, Irène Némirovsky est fille de banquier. Elle a été élevée par une nurse française et ses contacts avec sa mère ont toujours été plus que difficiles. En 1917, lors de la révolution la tête de son père est mise à prix. La famille se cache avant que d'arriver à fuir en Finlande puis à passer en Suède. Arrivé à Paris, son père parvient à refaire sa fortune. Irène Némirovsky suit des études de lettres et publie son premier roman chez Grasset en 1923. [...]
[...] Némirovsky écrit : Etudiants, lycéens, proviseurs, maîtres d'écoles, on avait l'impression que tous les habitants de la Russie passaient leur vie à s'espionner et à se dénoncer les uns les autres. Ils en feront d'ailleurs autant dès la prise du pouvoir par les soviets. Même les hauts fonctionnaires sont mécontents ainsi que les ministres. Curilof, Norlof et bien d'autres, ne cachent pas qu'ils prennent le tsar Nicolas pour un homme faible et peu intelligent. Ils le disent tout haut ! [...]
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