La leçon est une pièce de théâtre en un acte d'Eugène Ionesco. Ecrit en Février 1951, ce « drame comique » est l'une des premières oeuvres de l'auteur et du « théâtre de l'absurde » dont Ionesco fut l'un des fondateurs.
Le début des années 1950 marque le commencement d'une période d'innovations dramatiques dont le « théâtre de l'absurde » ou « théâtre de dérision » (...)
[...] Vous avez toujours tendance à additionner. Mais il faut aussi soustraire. Il ne faut pas uniquement intégrer. Il faut aussi désintégrer. C'est ça la vie. C'est ça la philosophie. C'est ça la science. C'est ça le progrès, la civilisation Le titre a différentes significations, la leçon du professeur à l'élève, des comédiens aux spectateurs mais aussi de l'expérience et de l'histoire : - La pièce est une leçon puisqu'il y a un professeur donc le but est d'instruire l'élève. Une leçon permet d'apprendre quelque chose. [...]
[...] Son côté ridicule apparaît encore, il préfère laisser son élève souffrir plutôt que d'interrompre son cours, on se demande alors si son cours à un objectif autre que se plaire à lui-même. - Enfin bourreau lorsqu'il assassine l'élève, après l'avoir laissé souffrir, lui avoir imposé d'écouter ses délires. La dimension dramatique et absurde du comportement humain apparaît quand inquiet il demande à la bonne : On risque de se faire pincer . avec quarante cercueils . Vous vous imaginez . Les gens seront étonnés. [...]
[...] La leçon Eugène Ionesco Résumé détaillé La leçon est une pièce de théâtre en un acte d'Eugène Ionesco. Ecrit en Février 1951, ce drame comique est l'une des premières œuvres de l'auteur et du théâtre de l'absurde dont Ionesco fut l'un des fondateurs. Le début des années 1950 marque le commencement d'une période d'innovations dramatiques dont le théâtre de l'absurde ou théâtre de dérision (Ionesco préférait ce terme), caractérisé par des anti- pièces et des antihéros qui rompent avec le théâtre classique de l'époque. [...]
[...] Il profite de son innocence, il s'attaque à plus faible que lui : taisez vous restez assises n'interrompez pas ».L'ascension de la violence ne prend fin que quand il assouvit son désir de la dominer totalement en la tuant. La résignation de l'élève est tout aussi saisissante, elle pourrait quitter l'appartement mais elle est dominée mentalement et physiquement. Les deux personnages ont des réactions tout à fait humaines : l'un ne peut résister à l'idée d'étaler son savoir et de dominer plus faible que lui et l'autre abrutie par les propos de son professeur se gagner par un sentiment de soumission. Ionesco nous dresse un portait de la réalité des comportements humains choquant pour que nous puissions réagir. [...]
[...] Car d'un côté on comprend l'engouement du professeur, son comportement est tout à fait humain, mais d'un autre côté on se demande à quel moment il a décidé de tuer l'élève. La leçon de Ionesco nous met en garde contre nos comportements, il nous préconise d'apprendre à contrôler nos pulsions. En effet les intentions du personnage se révèlent bien pire qu'on osait l'imaginer. En ce sens la leçon de langage que tente nous faire passer l'auteur est assez déstabilisante, le langage qui nous sert pour communiquer peut également mener au pire. Ses paroles menaçantes sont plus violentes que ses actes. [...]
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