Dès le début de la pièce, les deux reines sont en conflit. Marie semble la plus faible, car c'est elle qui se met à pleurer. Marguerite la console. De ce point de vue, Marguerite est comme une mère pour Marie. Une mère qui ne dit rien, qui ne montre pas la souffrance qu'elle endure en étant délaissée par le roi. En revanche, Marie est comme la fille gâtée, capricieuse, qui a tout ce qu'elle désire, et qui se met à pleurer dès qu'elle comprend que c'est la fin de ses caprices qui s'annonce à l'horizon ...
[...] Cette place étant importante, elle reste jusqu'à la fin de la pièce, et parle la dernière, comme pour une dernière fois, expliquer au public la mort du roi. Synthèse A la cour d'un royaume complètement délabré se tient un conciliabule sur l'avenir du roi. En effet, le roi Bérenger Ier va bientôt mourir. Pour la reine Marie, seconde épouse du roi, il faut lui cacher la vérité, ne pas lui annoncer sa funeste issue. Au contraire, pour Marguerite, première épouse du roi, lui cacher la vérité serait pire que de lui dire. Il faut le mettre au courant immédiatement afin qu'il se prépare du mieux possible. [...]
[...] Marie semble la plus faible, car c'est elle qui se met à pleurer. Marguerite la console. De ce point de vue, Marguerite est comme une mère pour Marie. Une mère qui ne dit rien, qui ne montre pas la souffrance qu'elle endure en étant délaissée par le roi. En revanche, Marie est comme la fille gâtée, capricieuse, qui a tout ce qu'elle désire, et qui se met à pleurer dès qu'elle comprend que c'est la fin de ses caprices qui s'annonce à l'horizon. [...]
[...] Finalement, les personnages disparaissent un à un, laissant le roi et Marguerite seuls. C'est alors qu'elle lui montre ce qu'il doit faire pour s'endormir correctement ; La pièce se termine par la disparition soudaine de Marguerite, laissant le roi seul, éclairé par une lumière grise, avant de disparaître à son tour. Opinions personnelles Cette pièce de théâtre, la deuxième que j'ai pu lire de Ionesco, fut pour moi, l'objet d'un long moment de plaisir : par son style et par l'histoire qu'elle met en scène, cette pièce m'a beaucoup intéressée. [...]
[...] Le devoir de Votre Majesté est de mourir dignement. (p.59). S'il parle de la mort de Louis XIV, c'est qu'il ne peut s'agir du monarque. De plus, une autre réplique montre qu'il s'agit d'un roi qui chuta au vingtième siècle : Majesté, vous avez fait cent quatre-vingt fois la guerre. [ ] Ensuite, quand vous avez modernisé l'armée, debout sur un tank ou sur l'aile d'un avion de chasse en tête de formation. (p.68). Ici, on voit bien que le roi a régné peut-être fin dix-neuvième, début vingtième siècle. [...]
[...] Le roi : Hélas ! Je ne suis présent qu'au passé. (p.74) Dans cette réplique, le roi montre qu'il prend conscience de sa fin imminente, et dite par un autre personnage, cette réplique aurait conservé un sens tragique. Par exemple, si elle avait été dite par Sam Wheat, le héros du film Ghost avec Demi Moore et Whoopi Goldberg, cette phrase n'aurait pas du tout été prise au ridicule, mais au contraire, peut-être avec plus de philosophie. Quoi qu'il en soit, cela montre que le roi, bien qu'il soit tourné en dérision, n'est pas uniquement un personnage comique, mais bien un être qui peut dire des choses sérieuses, et parfois plus sérieuses que les propos complètement aberrants du médecin sur la neige qui tombe au pôle nord du soleil. [...]
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