SCENE IV
Le couple s'installe dans le salon. Ils affichent une attitude des plus curieuses : ils semblent ne pas se connaitre. En discutant, ils constatent de singulières coïncidences : tous deux sont originaires de la ville de Manchester, ils ont pris le même train et ont voyagés dans le même wagon, tous deux habitent Londres dans le même appartement. Ils dorment dans le même lit et ont une même petite fille.
Les Martins ébahis se reconnaissent alors comme mari et femme (...)
[...] Mme Smith rompt le silence en affirmant qu' elle se coiffe toujours de la même façon Scène XI Une fois seuls, la conversation des Smith et des Martin reprend. Leurs longues phrases dépourvues de sens font place à des onomatopées. En proie à leur délire, Ils finissent par répéter compulsivement c'est pas par là, c'est par ici ! Chacun quitte la scène dans l'obscurité. La lumière revient. M. et Mme Martin sont assis dans leur salon. Ils discutent. Les mêmes incongruités du début sont échangées. [...]
[...] Il accueille le Capitaine des Pompiers. Scène VIII On interroge le capitaine : est-ce lui qui est à l'origine des coups de sonnette ? Le capitaine avoue avoir sonné deux fois, en revanche il n'a vu personne et ignore qui a sonné les deux fois précédentes. Le mystère reste entier. Le Capitaine explique les raisons de sa visite : les incendies se raréfiant, il vient offrir ses services aux particuliers pour éteindre de potentiels feux. Il raconte plusieurs anecdotes absconses. [...]
[...] La cantatrice chauve d'Eugène Ionesco Scène I Le soir, dans le salon de M. et Mme. Smith. M. Smith parcourt le journal pendant que sa femme l'entretient du repas de la veille. Le couple échange des propos absurdes, incohérents : Mme Smith loue les vertus médicales du yaourt, M. Smith affirme qu'aucun médecin ne devrait survivre à son patient. D'ailleurs l'homme s'étonne que l'on connaisse l'âge des personnes décédés et jamais celui des nouveaux nés. Le couple se querelle au sujet d'une famille dont tous les membres portent le nom de Bobby Watson. [...]
[...] Les époux ne sont pas ce qu'ils pensent être. Pour preuve : la fille de Mme Martin a l'œil droit rouge et le gauche blanc tandis que la fille de M. Martin présente les caractéristiques contraires. Mary avoue être en réalité Sherlock Holmès Scène VI Préférant ignorer la vérité, les Martin se réjouissent de s'être retrouvés et promettent de ne plus se séparer. Scène VII Les Smith et les Martin tentent d'engager une conversation avec grandes difficultés. L'embarras des couples est perceptible. Soudain la sonnette d'entrée retentit. [...]
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