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Wajdi Mouawad est l'auteur de l'oeuvre proposée à l'étude intitulé « Incendies ». Né en 1968 au Liban et plus précisément à Deir el Qamar, il s'immisce dans le monde du théâtre par le biais de ses écrits, mais aussi par sa direction du Théâtre National de la colline de Paris. Cet auteur fut surtout marqué par les évènements du Liban. En effet, la guerre civile éclate en 1975, Wajdi Mouawad fuit plus tard, à l'âge de 10 ans avec ses parents, pour Paris, puis pour le Québec. Il débute au théâtre dès 1990. Publiée en mars 2003, à Meylan, en France, l'oeuvre « Incendies » a été mise en scène en 2007 par Stanislas Nordey. En 2009, Wajdi Mouawad est artiste associé au Festival d'Avignon. À ce titre, il peut à la fois présenter son oeuvre et influencer sur la programmation d'autres spectacles dans la cadre du festival. Incendies est alors présenté dans le cadre d'une trilogie Le sang des promesses, trilogie qui intègre également Littoral et Forêts et qui est ainsi présentée en intégralité dans la cour du Palais des Papes.
[...] Dans un premier temps, les voyages spatiotemporels dans lesquels sont embarqués les lecteurs sont incroyables. Il n'existe pas d'indicateurs faisant référence directe aux pays où se déroule l'histoire, toutefois il est possible pour le lecteur de se situer, de reconnaître le Québec via l'accent des personnages, et le Moyen-Orient et spécifiquement le Liban par le biais des différents évènements faisant référence à la guerre civile. Dans un second temps, cette œuvre est à conseiller dans la mesure où l'intrigue est originale et le dénouement peu attendu. [...]
[...] Autour de l'enfant qui est placé au cœur de la phrase de l'aveu et donc autour et de la tirade. L'aveu tombe de manière simple, par une phrase simple « J'ai un enfant dans mon ventre », marquant un contraste avec les phrases complexes de toute la tirade. Tout l'avenir de ces deux semblent être déterminé par cette scène. Dans un deuxième temps, le lecteur est plongé dans un lyrisme mettant en avant des adolescents amoureux. Premièrement c'est un désordre émotionnel qui fond le lyrisme. [...]
[...] Jeanne retrace alors les origines de sa mère. Elle découvre dans son voyage que sa mère avait accouché en secret, abandonnant son enfant dans un orphelinat étant plus jeune. Toutefois, sa mère ne laissa pas tomber ce fils abandonné et avait parcouru divers obstacles pour tenter de le retrouver. Jeanne poursuit alors l'enquête de sa mère, pour finalement apprendre que Nawal avait été emprisonnée après avoir tenté d'assassiner un leader politique. Ses enfants apprennent également que Nawal avait été violée par une même personne dans cette prison et avait accouché des jumeaux. [...]
[...] C'est le cas pour Wajdi Mouawad. Extrait à commenter Scène 5 : En quoi cette scène reflète-t-elle la tragédie de la pièce ? Dans un premier temps, il est possible d'affirmer que cette scène est une scène d'aveu difficile et paradoxal, dans la mesure où la portée du secret aurait un incident grave sur le reste de l'histoire des personnages. Premièrement, le personnage de Nawal est présenté comme gardien du secret, elle est en position de connaissance contrairement à son amant. [...]
[...] La colombe, annonçant la paix, rappelle donc la guerre et le chaos qui avait précédé. La colombe marque ainsi la rupture du silence, et du cycle de violence qu'aurait vécu le personnage dans cette œuvre. [...]
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