Incendies Wajdi Mouawad 2003, théâtre moderne, dramaturgie, guerre du Liban, inspiration historique, Nawal Marwan, Abou Tarek, mythe d'Oedipe, séquence relative, analyse littéraire
Wajdi Mouawad est un romancier, dramaturge, metteur en scène, comédien. Il est né en 1968 au Liban, qu'il a fui pendant la guerre pour vivre au Québec. Il a connu le succès dans les années 2000 avec sa tétralogie "Le Sang des promesses", dont "Incendies" est le deuxième volet. Il a reçu plusieurs prix et distinctions (Molière de l'auteur…). Son oeuvre est centrée sur la paternité et l'identité.
[...] - Fonction dans l'action : viol de sa mère + insensibilité aux lettres de sa mère à la fin. - Fonction dans l'interprétation : personnage ayant déraillé à cause de la guerre, victime de la violence humaine. Jeanne et Simon : - Portrait : Enfants de Nawal, partis à la recherche de leur père et frère. Jeanne est plus dans la raison (professeur de maths) alors que Simon est plus dans la passion (boxeur). Finalement, Simon surmonte ses passions et aide Jeanne. [...]
[...] Sawda raconte un épisode où une mère est obligée de choisir entre ses 3 fils, dont 2 se font tuer. Torture et viol de Nawal à la prison de Kfar Rayat, construite en 1978. Violence morale : Phobie des autobus de Nawal. A cause de la guerre, Nihad n'a pas retrouvé sa mère, a perdu le sens de la vie est devenu fou : il se prend pour un artiste qui tue et prend en photo ses victimes. [...]
[...] Contexte historique Guerre du Liban : - Problème initial de la carte car le découpage avait pour but d'encercler la Turquie (Liban créé après la 1ère GM lors de la découpe de l'Empire Ottoman). - Mosaïque de peuples aux identités complexes (musulmans sunnites et chiites, chrétiens orthodoxes et catholiques, juif au sud - Guerre du Liban : guerre civile avec intervention d'armées étrangères. Inspiration historique : Une amie de Wajdi Mouawad enquête sur la guerre du Liban et lui en parle souvent. Ainsi, on trouve de nombreuses similitudes entre des histoires réelles et Incendies : - Souha Bechara, comme Nawal, est une libanaise militante. [...]
[...] Incendie de Jannaane (21-30) : Nawal (40 ans) tue le chef des milices, et est envoyée à la prison de Kfar Rayat. Jeanne cherche son père : dans le village et la prison de Kfar Rayat, elle apprend progressivement la légende de Nawal, la femme qui chante, torturée et violée par le bourreau Abou Tarek, mère de 2 enfants (Jeannaane et Sarwane). Incendie de Sarwane (31-38) : Simon et Hermile vont au pays natal de Nawal et enquêtent sur un enfant abandonné, Nihad Harmanni. [...]
[...] Le silence constitue une violence morale. En effet, le silence de Nawal, après la découverte du viol de son fils, fait souffrir ses enfants, et éloigne Simon de sa mère, qui, au début de la pièce, l'insulte et refuse de chercher son frère. Ce même silence est la cause de l'enquête et la découverte que le frère est en même temps le père. Violence verbale : Insulte de Simon pour sa mère au début. Nawal mène une réflexion sur la violence : après le massacre des réfugiés, Sawda veut aller s'exploser près des miliciens, pour leur faire ressentir ce qu'ils lui ont fait ressentir. [...]
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