Sachant que les Russes sont aux portes du pays, le père d'Ilse vient chercher sa fille et lui fait en cachette quitter le camp. Ilse retourne auprès de sa mère en attendant la fin du conflit. Malgré les bombardements, elle continue d'aller à l'école. Se déplacer est pourtant de plus en plus périlleux. Les nuits sont entrecoupées d'alertes et la jeune fille craint de plus en plus pour sa mère contrainte à ne pas abandonner son poste à la gare malgré les dangers (...)
[...] Ilse et ses amies seront là bien préservées et en oublieraient presque que l'Allemagne est en guerre. Sachant que les Russes sont aux portes du pays, le père d'Isle vient chercher sa fille et lui fait en cachette quitter le camp. Ilse retourne auprès de sa mère en attendant la fin du conflit. Malgré les bombardements, elle continue d'aller à l'école. Se déplacer est pourtant de plus en plus périlleux. Les nuits sont entrecoupées d'alertes et la jeune fille craint de plus en plus pour sa mère contrainte à ne pas abandonner son poste à la gare malgré les dangers. [...]
[...] Les grands-parents maternels : ce sont des êtres froids et distants. Le grand-père se caractérise par sa mauvaise humeur constante, quant à la grand-mère, c'est une travailleuse acharnée : à longueur de journée, elle cultive son jardin et amasse les provisions pour la suite. Très prévoyante, elle apparaît aux yeux d'Ilse comme une femme plus humaine au fur et à mesure que se déroule le récit, que filent les années. Plus mûre, Ilse voit sa grand-mère sous un autre jour, et nous la présente comme une mère inquiète, une femme apolitique mais secrètement opposée au régime et imperméable à la propagande nazie, une femme généreuse avec les autres et même prête à cacher une jeune voisine à l'approche des Russes. [...]
[...] Le dernier et le plus agréable sous la plume de la narratrice est celui d'Harrachsdorf, au cœur des montagnes. IV Analyse du contexte historique - 30 janvier 1933 : Hitler est élu chancelier de l'Allemagne. - 7 avril 193 : la première loi antisémite [est] promulguée et d'autres [suivent] en une succession rapide. (p. 11) - Mai 1933 : le Führer [met] hors-la-loi les syndicats de travailleurs et en juillet tous les partis politiques, sauf le sien ; et il commença immédiatement sa campagne de haine contre les Juifs et de boycott des magasins juifs. [...]
[...] Son prénom ne nous est pas livré, Vati étant le diminutif de vater en allemand. Ce terme signifie donc papa Oeuvrant pour la société d'électricité nationale, le père n'est donc pas renvoyé de son travail lors de l'application des lois racistes. Son chef plaide en sa faveur et juge sa présence irremplaçable. Cependant il est secrètement opposé au régime (il est social-démocrate) et on le soupçonne de participer à des actions secrètes (cf. discussions p.25- 26). Pour une raison et une durée que l'on ignore, il est incarcéré dans le camp OT (p. [...]
[...] La troisième, la loi pour la Protection du Sang allemand et de l'Honneur allemand, interdisait les mariages entre citoyens allemands et juifs. Les mariages qui avaient déjà eu lieu et qui contrevenaient à cette loi étaient déclarés nuls. Même les relations extraconjugales entre les citoyens allemands et des Juifs étaient prohibées. La loi interdisait aussi aux Juifs d'employer des femmes allemandes de moins de quarante-cinq ans comme domestiques et les Juifs n'avaient pas le droit d'afficher les couleurs nationales. Toute violation de ces lois était passible de prison. (idem) - 14 novembre 1935 : publication de la définition fondamentale d'un Juif. [...]
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