Marivaux ou le 5ème auteur le plus jouer dans la Comédie Française est un écrivain emblématique du 18ème siècle et un dramaturge proche des Lumières, mais n'a jamais été considéré en tant que tel car il ne va très loin dans ces idées.
Certes il critique, mais ne veut en aucun cas changer le fonctionnement politique, ou social. Pour lui l'Homme est mauvais et doit devenir bon et doit le rester. D'ailleurs, il s'intéresse beaucoup à la psychologie de ses personnages, cette dernière évolue au fil de l'action et devient au final pure.
[...] à cela Arlequin se plaint et énumère tous ses dit «défauts Il se fait passer pour une victime, d'ailleurs s'en est une, une victime de la mauvaise humeur de son maitre et de son autorité Il se qualifie même de pauvre esclave il met en avant ses souffrances et donne des reproches précises. C'est aussi un valet responsable, car il rebondit sur les dires d'Iphicrate pour établir un parallèle entre leurs situations respectives d'homme à homme. Ce parallélisme permet alors de hiérarchiser les douleurs et les souffrances accumuler dans le temps. Cette discutions, cet échanges entre Iphicrate et Arlequin est alors nécessaire pour que l'ordre ancien soit rétabli, et sera aussi marquée par un changement profond des caractères. [...]
[...] Dans les scènes qui précèdent les maitres et les valets changent de rôles, ainsi les rapports de forces ont été chamboules. [Lecture] En quoi peut-on parler d'un retour apparent à la situation initiale ? Il serait judicieux de voir d'abord les moyens qui guident les deux personnages vers la réconciliation pour ensuite en tirer une leçon d'humanité. Une réconciliation Une scène en miroir. Dans cette scène, les personnages suivent une évolution inverse à celle de la scène d'exposition. Mais dans les deux scènes Iphicrate est en position d'infériorité et Arlequin en position de supériorité. [...]
[...] On aimera croire à cette fin mais elle laisse quand même des questions, des zones d'ombres, du flou . Comme le dis le proverbe : chassez le naturel, et il revient au galop Conclusion : En cédant en premier, Arlequin prouve que c'est lui le vrai gagnant dans l'histoire. Il n'a pas laissé la vengeance personnelle et la haine prendre le dessus. Grace à sa générosité et a sa bonté de cœur il a pu être le maitre de la situation. [...]
[...] Cela permet à la scène d'être un premier dénouement de la fable théâtrale. C'est une vraie leçon d'humanité. II) Une leçon d'humanité Un serviteur généreux. Arlequin joue un rôle déterminant dans cette scène : il mène la conversation et prend les initiatives qui conduiront au dénouement : didascalie après quoi il déshabille son maitre Afin de ne pas paraitre bouffon, il renverse la situation en toute conscience tout en défiant la logique initiale de Trivelin. Au cours de cette scène il adopte ce que l'on pourrait nommer le langage du cœur : il multiplie les termes appartenant au champ lexical du sentiment : tu veux que je partage ton affliction ; je dois avoir le cœur meilleur que toi ».Dans le cœur d'Arlequin, le désir de vengeance cède donc la place à la tendresse et à la compassion. [...]
[...] Ils renaissent, chacun dans le même milieu social ou il était né. Cette scène aboutit sur une relation maitre/valet très positive, sans conflit, ou chacun des deux est heureux : L'un heureux de servir et l'autre heureux de son serviteur. Mais d'un point de vu raisonnable cette fin est très rapide pour être crédible. Certes Iphicrate a repris ses habits mais il n'a pas repris encore son arme, outil d'autorité. De plus, ils sont toujours dans l'ile des esclaves, Iphicrate ne pourrait revenir à sa vraie nature sous peine de sanction. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture