"Les identités meurtrières" est un essai d'Amin Maalouf. Il est paru en 1998, dans un contexte où l'identité fait débat. Qu'elle soit liée à une nation, une ethnie, une langue ou encore une religion, l'identité de chacun est difficile à définir et en aucun cas ne peut se limiter à un seul élément. Amin Maalouf, exemple principal d'identité complexe, est né au Liban, d'un père Grec melkite et d'une mère turque, en 1949. Il a émigré en 1976 en France où il s'est investi dans le journalisme avant de se plonger dans sa réelle passion, l'écriture.
"Les identités meurtrières" abordent des problématiques identitaires d'actualité. Il confronte le concept aux changements sociaux du monde moderne, ainsi qu'aux conflits historiques et présents.
[...] Se battre pour ses convictions et pour son identité contre un autre groupe d'appartenance. Paradoxalement, l'identité de chacun est alors de côté pour faire place à la solidarité avec le groupe d'appartenance. Un individu va soutenir son pays avec son voisin, même s'ils ne partagent pas la même couleur de peau, ou religion. Quand la modernité vient de chez l'autre Ce deuxième chapitre confronte les religions occidentales et islamiques face à la modernité. Ainsi Amin Maalouf expose que c'est l'interprétation des textes religieux qui modifie la réalité du monde. [...]
[...] L'identité ne peut se réduire à un simple élément, à une simple appartenance. Mon identité, mes appartenances L'identité est complexe, et ne se réduit pas à des éléments tels que le sexe, la date de naissance, les détails physiques , tels que la présente la carte d'identité. Elle se base plutôt sur des appartenances, qu'elles soient religieuses, nationales (ou plurinationales), ethniques, linguistiques, familiales, professionnelles Les appartenances sont issues dès le plus jeune âge de l'éducation, du milieu social, des blessures subies et qui forgent un caractère particulier à chacun. [...]
[...] Amin Maalouf aborde ensuite le fait que cette appartenance est trop importante par rapport à d'autres, et que cette dernière devrait être sinon remplacée, au moins complétée par une appartenance communautaire humaine : Je ne rêve pas d'un monde où la religion n'aurait plus de place, mais d'un monde où le besoin de spiritualité serait dissocié du besoin d'appartenance Enfin, il évoque la menace perçue par certains de la mondialisation. Elle peut parfois être synonyme d'appauvrissement culturel, de perte des racines, base d'identité. Cette menace accroit le besoin d'appartenance. [...]
[...] Ainsi il évoque la manière dont elle s'exprime, et dans quels cas elle devient meurtrière. De la même façon, il tente de trouver des solutions. Selon lui, la mondialisation a donné son caractère félin à l'identité, celui qui défend voire qui attaque au nom de l'identité. Afin de combattre cette mondialisation et sa menace, Amin Maalouf propose l'idée de mettre en avant une autre appartenance qui prend une ampleur concurrente à celle de la religion : les langues. En effet, c'est en apprenant 3 ou 4 langues que les individus vont pouvoir se défendre et défendre leur identité dans le monde. [...]
[...] "Les identités meurtrières", Amin Maalouf (1998) Les Identités Meurtrières est un essai d'Amin Maalouf. Il est paru en 1998, dans un contexte où l'identité fait débat. Qu'elle soit liée à une nation, une ethnie, une langue ou encore une religion, l'identité de chacun est difficile à définir et en aucun cas ne peut se limiter à un seul élément. Résumé Amin Maalouf, exemple principal d'identité complexe, est né au Liban, d'un père Grec Melkite et d'une mère turque, en 1949. [...]
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