L’Idéaliste, John Grisham, procès retentissant pour un jeune avocat, The Rainmaker, Rudy Baylor
Largué par sa petite amie, viré avant d'avoir été embauché, prié de déguerpir pour ne pas avoir payé son loyer, Rudy Baylor, avocat fraîchement émoulu est au bord du désespoir. Il ne trouve qu'un patron au service de la pègre. Il n'a pour atouts que deux dossiers récupérés dans un club pour personnes âgées. L'un concerne une veuve richissime qui veut déshériter ses enfants et l'autre, une plainte contre un gros cabinet d'assurances qui a refusé de financer une greffe de moelle à un jeune homme atteint de leucémie. Aidé seulement par un assistant et un détective face à cinq avocats qui disposent de nombreux assistants et secrétaires, Rudy Baylor a bien du souci à se faire pour son premier procès.
[...] Ils ont pris une assurance maladie pour toute la famille. Or, leur fils Donny Ray est atteint de leucémie. Pour le guérir il lui suffirait d'une greffe de moelle osseuse, opération qui a d'autant plus de chance de réussir qu'il a un donneur idéal, son frère jumeau. Malheureusement, l'assureur refuse de payer sous les prétextes les plus rocambolesques. Muni de ces deux dossiers, Rudy Baylor va en référer à ses professeurs. C'est alors que tombe le coup de tonnerre : son employeur potentiel a fusionné avec un gros cabinet, lequel vire la moitié du personnel et lui aussi par la même occasion. [...]
[...] John Grisham sait ménager des plages de respiration. Des moments de suspense, des moments drôles, des moments où l'on est persuadé qu'il va gagner, d'autres où l'on est aussi désespéré que lui. Coups de théâtre et retournements de situation gardent constamment le lecteur en haleine. John Grisham ne se contente pas de dresser les grandes lignes de ses protagonistes. Ses portraits sont fouillés, même pour ceux qui n'ont pas un rôle très important. L'exemple en est la description du club d'anciens et d'un certain Bosco qui sème la pagaille. [...]
[...] L'Idéaliste de John Grisham, un procès retentissant pour un jeune avocat Largué par sa petite amie, viré avant d'avoir été embauché, prié de déguerpir pour ne pas avoir payé son loyer, Rudy Baylor, avocat fraîchement émoulu est au bord du désespoir. Il ne trouve qu'un patron au service de la pègre. Il n'a pour atouts que deux dossiers récupérés dans un club pour personnes âgées. L'un concerne une veuve richissime qui veut déshériter ses enfants et l'autre, une plainte contre un gros cabinet d'assurances qui a refusé de financer une greffe de moelle à un jeune homme atteint de leucémie. [...]
[...] On tremble quand il débute son procès sans aucune expérience. Et, tout comme son assistant, on a envie de lui dire de laisser tomber la femme dont il est amoureux mais dont le mari est violent quand il a bu et qu'il joue alors un peu trop fort de sa batte de baseball. On entre dans la vie de Rudy Baylor, sa famille, ses amis, son travail comme si c'était celle d'un ami. Même si on n'est pas toujours d'accord avec ses choix. [...]
[...] John Grisham a une plume alerte dans un style humoristique. On suit avec amusement les péripéties du malheureux qui s'en sort à chaque fois d'extrême justesse. Quand il est mis à la porte de son appartement, la richissime veuve lui propose un petit logement au-dessus du garage à un prix très bas, à condition qu'il l'aide pour le jardinage. Pour ses rares heures de liberté, il manie pelles et sacs de terreau jusqu'à ce que les héritiers s'inquiètent de leur chère mère et l'emmènent avec eux. [...]
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