Aldous Huxley est un auteur anglais du XXème siècle né en 1894. A seize ans, il est atteint d'une maladie des yeux qui le rend pratiquement aveugle. Il n'est pas mobilisé lors de la première guerre mondiale à cause de son handicap, publie des poèmes en 1916, devient journaliste et critique d'art.
Il voyage beaucoup à travers le monde et rédige en quatre mois Le meilleur des mondes qui connait un vif succès international. En 1958, il publie Retour au meilleur des mondes. En 1959, l'Académie américaine des Arts et Lettres lui décerne le Award of Merit for the Novel. Il meurt en 1963.
[...] L'oeuvre est publiée la première fois en anglais sous le titre Brave New World en 1931. Le titre français Le meilleur des mondes fait écho à une parole de candide, personnage central du conte philosophique Candide de Voltaire : le personnage cite les paroles de son maitre Pangloss qui passe son temps à dire, comme le philosophe Leibniz qui a vraiment existé, que "tout est bien dans le meilleur des mondes". Ce titre français est ironique puisque ce monde, qui se présente comme le meilleur possible, est en réalité un véritable enfer dans lequel l'homme a perdu toute liberté. L'auteur considère son livre comme une "utopie négative", c'est-à-dire une contre-utopie.
Même si l'action se situe dans le futur, elle est largement influencée par les événements du début du XXème siècle : la Révolution industrielle qui a apporté d'immenses changements économiques et sociaux et l'essor de nouvelles techniques, la Révolution russe de 1917 qui pouvait laisser présager la victoire du totalitarisme sur la démocratie (...)
[...] Dans sa contre-utopie, Huxley pousse également à son paroxysme les conceptions d'eugénisme (science qui étudie et met en œuvre les moyens d'améliorer l'espèce humaine, elle est fondée sur les progrès de la génétique), comme le montrent les premiers chapitres du roman. Le meilleur des mondes montre ainsi les risques d'un culte immodéré de la science et de la technique qui cesseraient d'être au service de la liberté des individus. A l'aide d'une vision pessimiste du futur, Huxley dénonce plus largement mes utopies, le rêve d'un monde parfait, en montrant les dérives idéologiques dans lesquelles elles peuvent faire tomber les hommes. [...]
[...] Vie et œuvre d'Aldous Huxley Aldous Huxley est un auteur anglais du XXème siècle né en 1894. A seize ans, il est atteint d'une maladie des yeux qui le rend pratiquement aveugle. Il n'est pas mobilisé lors de la première guerre mondiale à cause de son handicap, publie des poèmes en 1916, devient journaliste et critique d'art. Il voyage beaucoup à travers le monde et rédige en quatre mois Le meilleur des mondes qui connait un vif succès international. En 1958, il publie Retour au meilleur des mondes. [...]
[...] Mais il a fallu, pour parvenir à ce bonheur formater les individus et éliminer tout ce qui pourrait le parasiter : les émotions, la passion, la famille, la diversité culturelle, l'art sous ses différents formes (la plupart des livres ont été brulés), la religion, la philosophie. Cette société hédoniste est donc uniquement préoccupée par la recherche de plaisir, tiré du sexe sans tabou, de la consommation, du divertissement et de la drogue (le soma) qui procure l'illusion du bien-être. Certains personnages remettent en question cette société, ils sont donc considérés comme des personnalités déviantes, Bernard et Helmholtz sont conduits à l'exil et John, qui revendique le droit d'être malheureux et donc celui d'être libre, se suicide. [...]
[...] Il meurt en 1963. II. Le contexte et l'enjeu de l'œuvre L'œuvre est publiée la première fois en anglais sous le titre Brave New World en 1931. Le titre français Le meilleur des mondes fait écho à une parole de candide, personnage central du conte philosophique Candide de Voltaire : le personnage cite les paroles de son maitre Pangloss qui passe son temps à dire, comme le philosophe Leibniz qui a vraiment existé, que tout est bien dans le meilleur des mondes Ce titre français est ironique puisque ce monde, qui se présente comme le meilleur possible, est en réalité un véritable enfer dans lequel l'homme a perdu toute liberté. [...]
[...] La monde est administré or un gouvernement unique (il y a un seul état mondial) dont la devise est Communauté, Identité, Stabilité La société est rationalisée et hiérarchisée, elle est dirigée par dix administrateurs mondiaux, qui programment l'existence des individus en étouffant leur esprit critique par un conditionnement avant et après la naissance. Les hommes drogués par le soma ce qui permet d'étouffer leurs émotions qui peuvent bousculer la stabilité de la société. Cette société consumériste et totalitaire use de la propagande : de nombreux slogans et proverbes hypnopédiques sont répétés sans cesse, ils servent à conditionner les masses et à encourager la consommation. La télévision, le Cinéma Sentant et les journaux sont eux aussi au service de la propagande. [...]
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