Jean Giono est né à Manosque, une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence (le sud-est de la France), le 30 mars 1895. Son père est un cordonnier anarchiste d'origine italienne et un catholique très pratiquant. Sa mère d'origine picarde dirige un atelier de repassage américain.
Giono est un enfant unique et évoque son enfance dans Jean le Bleu qu'il publie en 1932 : "C'est ma vie intérieure que j'ai voulu décrire dans Jean le Bleu. Cette vie qui était essentiellement magique. Je ne pouvais pas la raconter autrement qu'en créant autour de moi les personnages qui n'existaient pas dans la réalité, mais qui étaient les personnages magiques de mon enfance".
[...] Le lendemain, Manosque est évacuée par des soldats et les habitants sont mis en quarantaine. En sortant de la ville, Angelo retrouve Giuseppe, son frère de lait. Ils décident de rentrer en Italie, chacun de leur côté, afin d'oeuvrer pour le bonheur de l'humanité. À travers leurs conversations, le lecteur comprend plus d'importations sur les personnages ce qui lui permet de mieux comprendre la situation. En chemin, Angelo croise Pauline de Théus à un barrage qui chercher à rejoindre son mari à Théus. [...]
[...] Mais quelques heures plus tard, Pauline s'effondre et tout de suite Giono reconnait les symptômes du choléra. Angelo la soigne toute la nuit avec beaucoup de délicatesse comme il avait vu faire le médecin au début du roman. Il l'a sauvé miraculeusement et ils poursuivent leur voyage. Depuis le début de leur parcours ensemble, ils ont fait preuve de courage à fin de faire face aux soldats, aux barrages, aux quarantaines, aux espions autrichiens et du choléra qui se propage très facilement. [...]
[...] Il est libéré en janvier 1945. Mais à sa sortie, le Comité national des écrivains lui interdisent toute publication de son oeuvre en France lorsque Giono affirme je préfère être un Allemand vivant qu'un Français mort Cette sanction prend fin en 1947 et Giono publie Un roi sans divertissement. Dans les années qui suivent, Giono publie Mort d'un personnage (1948), Les Âmes fortes (1950), Le Hussard sur le toit (1951) et Le Moulin de Pologne (1953). En 1953, on lui décerne le Prix littéraire du Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son oeuvre. [...]
[...] LE GENRE Le Hussard sur le toit est un roman d'aventures. LE NARRATEUR Le statut du narrateur est externe c'est-à-dire que le narrateur est anonyme et que le récit est à la troisième personne du singulier ou du pluriel. LE LIEU Le roman n'a ni début ni de fin. En effet même Angelo Pardi est sur les routes, entre Marseille et Banon, au début, et on l'y retrouve également à la fin vers l'Italie. Cependant on peut citer des lieux précis dont les villes Banon, Omergues, Peyruis, Manosque, Montjay, Vaumeilh, Saint-Dizier, Saint-Martin-le-Jeune, Gap et Théus. [...]
[...] Giono est très imprécis sur le temps dans son roman, mais l'action ne dure que quelques mois. Cela se vérifie également, car Giono n'évoque jamais le froid ou l'hiver, mais plutôt les mois chauds comme le mois d'aout : les éclats de soleil (page 113), la chaleur étouffante (page 208) ou encore une plaine d'herbe jaune (page 225), se qui laisse supposer que l'action se déroule en quelques mois. LES PERSONNAGES Angelo Pardi, un jeune colonel de Piémont en Italie réfugié en France à cause de ses activités républicaines notamment d'avoir tué en duel un rival, l'officier autrichien, le baron Schwartz. [...]
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