Dans ce roman publié en 1829, Victor Hugo mène l'un des plus grands combats de sa vie, précurseur du genre, contre la peine de mort. Il réussit à toucher intemporellement son lecteur en utilisant des termes suffisamment vagues pour qu'il puisse s'identifier au personnage qu'il décrit. A la différence de Claude Gueux, cette oeuvre de Victor Hugo laisse encore d'avantage de place à l'identification, le terme "d'un condamné" revêt ce caractère d'imprécision qui suffit à ce que le lecteur universalise les sentiments et le mal-être que ressent le héros au fil des 49 chapitres composant l'oeuvre (...)
[...] Parce que de son histoire avec Victor Hugo il reste une lettre que ce dernier lui avait écrite dans laquelle celui-ci lui exprimait tout son amour et la passion amoureuse qu'il subissait chaque jour, aimant tout son être, de chair comme d'esprit. Hugo accède à l'Académie française en 1841, il est élu député de la deuxième République en 1848 et siège parmi les conservateurs. Il soutient la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte élu Président de la République en décembre, avec qui il rompt en 1849 et il se bat progressivement contre ses anciens amis politiques dont il réprouve la politique réactionnaire. Hugo s'exile après le coup d'État du 2 décembre 1851 qu'il condamne vigoureusement pour des raisons morales. [...]
[...] Le Dernier jour d'un condamné Dans ce roman publié en 1829, Victor Hugo mène l'un des plus grands combats de sa vie, précurseur du genre, contre la peine de mort. Il réussit à toucher intemporellement son lecteur en utilisant des termes suffisamment vagues pour qu'il puisse s'identifier au personnage qu'il décrit. A la différence de Claude Gueux, cette œuvre de Victor Hugo laisse encore d'avantage de place à l'identification, le terme d'un condamné revêt ce caractère d'imprécision qui suffit à ce que le lecteur universalise les sentiments et le mal-être que ressent le héros au fil des 49 chapitres composant l'œuvre. [...]
[...] Une chose est sûre, le condamné espère jusqu'au dernier moment, il essaie de voir en toute chose un signe éventuel de sa survie, une lueur de compassion dans les yeux de ses bourreaux. Le livre se termine sur Quatre heures laissant le lecteur imaginer la suite, et l'on peut aisément imaginer que malheureusement le condamné est exécuté puisque cette expression Quatre heures est précédée par Ah ! les misérables ! il me semble qu'on monte l'escalier Les autres personnages : dans ce roman, le narrateur est le condamné, nous lecteurs voyons les événements, les choses, et les autres personnages à travers ses yeux, sa perception est la nôtre, c'est pourquoi le portrait qu'il nous est fait des autres personnes oscille entre humanité, froideur macabre, et mécanique morbide, pourquoi ? [...]
[...] Oh ! si je m'évadais, comme je courrais à travers champs ! Non, il ne faudrait pas courir. Cela fait regarder et soupçonner. Au contraire, marcher lentement, tête levée, en chantant. ( ) Ah ! [...]
[...] Concernant les autres personnages du roman, de la même manière qu'on n'accorde pas beaucoup d'attention aux figurants dans une œuvre cinématographique, il n'est guère nécessaire d'y accorder beaucoup d'importance, si ce n'est rappeler qu'ils sont à chaque fois à l'image de l'environnement dans lequel ils évoluent, mais également à l'image de l'humeur du moment du condamné : par exemple, les gardiens de prisons, tout en étant des personnages froids reflétant l'environnement carcéral, revêtent parfois, lorsque le condamné est dans ses phases d'espoir, un air humain, compatissant, voire drôle (épisode du gardien et des numéros de loterie). Contexte et revendications de cette œuvre : au-delà de l'aspect émouvant de ce roman se cache bien entendu derrière de profondes revendications. L'œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l'angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, et sur les conditions de vie des prisonniers. [...]
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