Victor Hugo nous fait le récit de la vie d'un condamné à mort dans les jours précédant son exécution. L'histoire est écrite sous la forme d'un journal tenu par le condamné durant la période séparant sa condamnation de son exécution, décrivant plus en détail le dernier jour de la vie du personnage.
Lors des premiers chapitres il effectue un retour dans le temps se rappelant son procès. Il considère que les juges ont pris la décision l'envoyer sur l'échafaud sans réellement se représenter les conséquences que cela pouvait avoir (...)
[...] Dans Le dernier jour d'un condamné, nous ne connaissons pas le crime commis donc nous ne pouvons pas juger de la justesse de la sentence. La condamnation faite par Hugo est indirecte mais multiple. Il ne condamne pas les dirigeants du pays qui maintiennent l'existence de la peine. Il ne blâme pas non plus le bourreau qui va exécuter le condamné à la fin du livre, en effet il s'agit d'un simple homme qui fait son travail, l'auteur est très indulgent à son égard. [...]
[...] Commentaire : Victor Hugo, poète, romancier et dramaturge du XIXe siècle est indéniablement un auteur polémique. Il met souvent sa position d'homme de Lettres au profit de ses idéaux. Ses combats sont nombreux, sur l'union des pays d'Europe, pour le vote universel ou sur l'école gratuite entre autre. Mais il présente un côté novateur qui confère à Hugo une image d'auteur moderne. Néanmoins ce qui semble être le premier et le plus long de tous ses combats est celui contre la peine de mort, Le dernier jour d'un condamné est publié en 1829, Hugo n'a alors que 27 ans. [...]
[...] Fiche de lecture Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo Synopsis : Victor Hugo nous fait le récit de la vie d'un condamné à mort dans les jours précédant son exécution. L'histoire est écrite sous la forme d'un journal tenu par le condamné durant la période séparant sa condamnation de son exécution, décrivant plus en détail le dernier jour de la vie du personnage. Lors des premiers chapitres il effectue un retour dans le temps se rappelant son procès. [...]
[...] Le compositeur russe Stravinski disait L'œuvre qui été moderne en son temps, le restera a jamais cela peut s'appliquer a cette œuvre de Victor Hugo ; sa modernité ne vient pas du fait que Hugo est un des premiers hommes politiques à demander l'abolition de la peine de mort. Mais elle réside surtout dans l'argumentation surprenante et habile de l'auteur. Citations : On me remit les menottes.[ ] Je laissai faire c'est une machine sur une machine. Jusqu'à l'arrêt de mort, je m'étais senti respirer, palpiter, vivre dans le même milieu que les autres hommes ; maintenant je distinguais clairement comme une clôture entre le monde et moi. Car je l'avoue j'espérais encore. Maintenant, Dieu merci, je n'espère plus. Je ne suis pas préparé, mais je suis prêt. [...]
[...] Oh ! L'horrible peuple avec ses cris d'hyène ! [...]
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