Fiche de lecture (niveau Lycée) du roman de Victor Hugo Le dernier jour d'un condamné.
[...] Il cesse d'écrire quand le moment de l'exécution est arrivée : "Quatre heures". [...]
[...] Ainsi, Victor Hugo Le grand Hugo signe avec ce roman un chef d'œuvre qui a pu traverser les temps. "Le dernier Jour d'un Condamné" est à la fois le journal intime d'un condamné à mort qui nous fait partager les derniers jours de sa vie, ses pensées à l'approche du jour fatidique, ses dernières pensées au moment de monter sur l'échafaud journal et un monologue où le narrateur nous dévoile ses espoirs et ses craintes : son vain espoir de la grâce, son dernier voyage en fourgon, sa peur d'affronter la foule. [...]
[...] 3_Mouvement littéraire : le romantisme 4_Principales œuvres : Les Châtiments, Les Contemplations, La Légende des Siècles et Les Misérables Le dernier Jour d'un condamné, est un roman écrit par Victor Hugo paru en 1829, qui constitue un réquisitoire politique pour l'abolition de la peine de mort. Cette oeuvre fait partie du romantisme. Résumé : Dans la prison de Bicêtre, un condamné à mort (le narrateur) attend le jour de son exécution. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu'il a fait, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être condamné à mort. Jour après jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensées. [...]
[...] On vient lui apprendre que son exécution aura lieu le jour même. (Chapitre 18/19). Le prisonnier sera ensuite transféré à la conciergerie (Chapitre où il rencontre un autre condamné à mort (Chapitre 23/24). Son séjour en prison devient de plus en plus suffocant, il sombre dans les hallucinations et les cauchemars. Puis il pense au moment où il devra aller à la guillotine, il a peur mais il ne veut pas que les autres le sachent et continue à espérer la grâce qu'il n'aura jamais. (Chapitre 27). [...]
[...] Thèmes principaux : Cette œuvre est un plaidoyer touchant contre la peine de mort, une véritable dénonciation de la peine capitale. Le roman relate l'histoire d'un condamné à mort qui écrit pour tromper l'ennui. Ici, Le condamné est anonyme, on ne connaît ni son nom, ni son âge, ni son crime. On sait qu'il est marié et père d'une fillette de 3 ans prénommée Marie. On suppose qu'il est jeune, trop jeune pour mourir. Les feuilles de son journal racontant sa vie ont été perdues, on ne sait donc rien de lui. [...]
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