Questionnaire sur le recueil d'Anthony Horowitz, La photo qui tue, neuf histoires à vous glacer le sang, anciennement paru sous le titre Destination horreur.
[...] Comment se fait-il qu'il désigne non pas le nom d'un cheval mais celui du camion qui va renverser Garrett, quelques instants plus tard ? L'objet de l'information change donc (ça ne concerne plus les chevaux ou un gagnant, mais un simple véhicule dont le nom a des consonances hippiques), tout comme le sujet concerné (avant les courses pouvaient concerner tout à chacun, même si seul Henry lisait le message. Là, le camion concerne directement l'avenir de Garrett). L'ordinateur est- il donc vraiment hanté par Ethan, soucieux de donner des tuyaux à son nouveau possesseur, ou l'ordinateur cherche-t-il en vérité à pousser son propriétaire vers les problèmes ? [...]
[...] Le garçon a trouvé parmi ses clichés, la photographie d'un homme effrayant à la peau jaune, plissée et aux cheveux gris, dans l'exacte même position que Simon avait adoptée. Il voit d'abord en cette figure un fantôme mais il sait qu'elle ne présage rien de bon. En effet, le train dans lequel il est monté avec son oncle et tante a un accident peu de temps après son départ, après avoir heurté un bloc de ciment. Le garçon est grièvement brûlé et blessé ressemblant traits pour traits à l'homme au teint jaunâtre, trente ans plus tard. [...]
[...] Différents éléments rappellent les jeux- vidéos auxquels Kevin aime tant jouer : Kevin, n'est pas le personnage principal du jeu-vidéo mais celui que les joueurs traquent, sans doute en réseau, grâce à un éventail de personnages limités (des hommes en costume, des dragons, des hélicoptères, des motards) ; Kevin peut utiliser des éléments de son environnement pour se défendre, comme le meuble de téléphone ; tous les personnages ont l'air d'être en plastique, puisqu'ils sont les avatars virtuels des joueurs extra-terrestres. Cette réalité virtuelle est pourtant plus subtile : Kevin, propulsé dans le jeu-vidéo, est bien réel. [...]
[...] Alors qu'il essayait de nier le caractère fantastique de la situation, il comprend tout quand sa mère lui montre une ancienne photographie du bus. Il s'évanouit, sous le choc. Dans L'horrible rêve de Harriet, la jeune fille est, ce que l'on appellerait familièrement, une pourrie gâtée Au début de ce qu'elle croit être un cauchemar, elle perd toutes ses possessions et est envoyée chez un oncle bien étrange, patron d'un restaurant à la pointe de l'art culinaire puisqu'il propose de la viande humaine ! [...]
[...] La photo qui tue : Retracez les événements principaux de la nouvelle, de la première manifestation du fantastique, à la chute de la nouvelle, pour révéler les événements propres au registre. La nouvelle relève-t-elle d'un autre genre ? La situation initiale est celle de la promenade de Matthew dans une brocante, lors de laquelle il cherche un cadeau d'anniversaire pour son père. Il y fait l'acquisition d'un appareil photo, entrée de l'élément fantastique dans le quotidien du personnage qui se fait extrêmement rapidement puisque nous sommes dans une nouvelle, au format bref. [...]
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