A Paris, en 1819, dans la Pension Vauquer, une sordide pension bourgeoise, arrive un jour un jeune étudiant en droit, Eugène de Rastignac, tout droit débarqué de son Périgord natal. Rapidement, il fait la connaissance des habitués de la pension, dont Vautrin, un ancien forçat qui se fait passer pour un ancien commerçant et le père Goriot, le plus ancien des pensionnaires. Ce dernier, bien qu'ayant amassé une fortune considérable au cours de sa carrière de fabricant de vermicelles, vit de plus en plus pauvrement, au point de loger, désormais, au dernier étage de la pension. Eugène veut à tout prix s'introduire dans la haute société parisienne. Grâce à sa cousine, Mme de Beauséant, il est invité à une soirée, au cours de laquelle il s'éprend de la comtesse Anastasie de Restaud.
[...] Il se rend alors chez sa cousine, qui se trouve en compagnie de la duchesse de Langeais. Elles lui apprennent que le Père Goriot a consacré sa fortune entière au bonheur de ses deux filles, Anastasie et Delphine, toutes deux mariées (la première, au comte de Restaud, la seconde, au baron de Nucingen). Il est ému par le sort du vieillard, que ses gendres méprisent. Mme de Beauséant lui conseille d'arriver par les femmes et de tenter sa chance auprès de Delphine, la seconde fille du Père Goriot. [...]
[...] Malgré cette production littéraire énorme, Balzac connaît une vie mondaine très intense. En 1842, tous les romans qu'il a écrits depuis 1829 commencent à paraître dans un très vaste ensemble intitulé La Comédie humaine figureront également les œuvres écrites par la suite). Le mari de Mme Hanska meurt en 1841, mais ce n'est que neuf ans plus tard, à quelques mois de sa mort, qu'il l'épousera. Le mariage a lieu en Ukraine le 14 mai 1850 et Balzac meurt le 18 août de la même année à Paris. [...]
[...] En effet, l'annonce de la lecture du Père Goriot ne m'avait guère enchantée. Cependant, lorsque j'eus terminé l'ouvrage, je me suis aperçue que ce livre n'était au final pas si banal que ça. Balzac utilise des personnages avec des caractères différents, mais qui ont à peu près tous le même but. Il suffit de regarder le degré de méchanceté des filles Goriot envers leur père, l'ambition de Rastignac, la pauvreté de la pension, la vraie nature de Vautrin, l'importance de l'argent, l'attirance du " beau monde . [...]
[...] Son train de vie diminue peu à peu. Sa déchéance sociale est marquée par la place qu'il occupe dans la Pension Vauquer : à son arrivée à la pension, en 1813, il logeait au 1er étage, puis est passé au 2e et se trouve désormais au 3e, où il vit dans une mansarde. Il est devenu le bouc émissaire de la Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde. [...]
[...] Honoré de Balzac - Le Père Goriot Référence du livre L'auteur est Honoré De Balzac, le livre s'intitule Le père Goriot Il a été publié en 1835. II) Biographie de Honoré de Balzac Né à Tours en 1799, fils d'un fonctionnaire impérial, Balzac est, dès sa naissance, mis en nourrice. Sa mère ne s'intéresse guère à lui. De 1807 à 1813, pensionnaire au collège de Vendôme, il ne revient pas une seule fois dans sa famille. Cette dernière s'installe à Paris en 1814. [...]
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