A travers les Marcerou, famille appaméenne, c'est à la fois la voix d'un département qui s'exprime, mais celle aussi d'une nation, rongée par les difficultés économiques, minée par des conflits majeurs, trois guerres en un siècle.
[...] Parmi ces mœurs régionales, M. Louis Claeys n'omet rien : culinaires et langagières comme les camparols (champignons), le caulet (chou), l'estoufat de mounjes (haricots secs avec couenne et os de jambon), etc. ; familiales, avec le compte rendu de la mise à l'épreuve traditionnelle avant le mariage qui donne un aperçu du talent de conteur de l'auteur La jeunesse part à la rencontre du futur marié. Précédé d'un tambour, le groupe arrive enfin, dans une cacophonie joyeuse sur l'air des Esclops qui coûtèrent cinq sous lorsqu'ils étaient neufs ! [...]
[...] Mais la guerre et ses désastres ont laissé des traces, et notamment sur le visage d'Antonin, gueule cassée par un conflit qui n'a que trop duré. Véritable miraculé, il reprendra difficilement goût à la vie jusqu'à ce qu'une nouvelle page se tourne dans le quartier vétuste du Pont Neuf, sa démolition pour laisser place à de nouvelles habitations, à une nouvelle vie. Commentaire : des hommes et du fer, même s'il est solidement ancré dans le terroir ariégeois, n'en oublient jamais qu'à travers ses coutumes, ses croyances, ses espoirs et ses désillusions, c'est bien l'âme d'une nation tout entière qui s'exprime. [...]
[...] Genre : chronique romanesque/roman historique. Sujet : L'histoire d'un siècle environ, de 1860 à 1968, vécu par une famille appaméenne (Pamiers, en Ariège) en proie aux Grandes Guerres et aux soubresauts économiques de la métallurgie. Résumé : À travers les Marcerou, famille appaméenne, c'est à la fois la voix d'un département qui s'exprime, mais celle aussi d'une nation, rongée par les difficultés économiques, minée par des conflits majeurs, trois guerres en un siècle. D'abord métayers à Las Rives, les membres de la famille vont rapidement se trouver amputés de leur doyen, le Mountagnol jusqu'à devoir déménager dans un quartier de la ville, rue du Pont Neuf. [...]
[...] ] doit encore entonner seul Sé canto ; sociales, avec les nombreuses mentions des travaux propres à la sidérurgie et des descriptions du monstre de métal Quatre énormes jambages portent l'entablement sur lequel est installé le cylindre [ . Entre les pattes cyclopéennes, la chabotte [l'enclume] est profondément enterrée pour résister aux coups titanesques du marteau ; spirituelles enfin, avec l'insistance sur la fraternité qui règne chez les Appaméens et dans les clans des Marcerou et des Lafaurie, familles de métayers. [...]
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