L'Homme révolté est un essai dont l'écriture a été très longue, elle s'étend en effet de 1943 à 1951. On peut relever une phrase pour résumer la pensée de l'auteur : « ce n'est pas le monde qui est absurde, mais le sens que l'homme y cherche. La vie vaut-elle d'être vécue ? Oui, car l'homme est plus grand que son destin puisqu'il peut se révolter contre lui ».
Les trois mots clés de l'essai sont : la révolte, l'idéologie et l'absurde. Dans cet essai, Camus remet en cause toutes les idéologies de l'illusion, refuse l'autorité du christianisme et du marxisme, qui ont engendré la violence au nom d'une vision du monde.
Camus veut donner un sens à l'existence, approfondir sa réflexion sur la condition humaine. Il se demande « comment vivre tout en sachant que l'on se rapproche inexorablement de la mort ? ». Chez Camus, l'expérience de l'absurde naît du sentiment que l'homme n'est pas en harmonie avec le monde, elle aboutit à l'expression de la révolte. La révolte et l'action collective peuvent donner un sens à l'existence.
[...] Son essai L'Homme révolté provoque une longue et violente polémique : des journalistes l'attaquent, des partis politiques, des écrivains aussi, comme Jean-Paul Sartre. Cela dure un an et finit par le décourager. Il se détourne du genre romanesque. Sa célébrité atteint son sommet en 1957. Le Prix Nobel de littérature lui est décerné. A quarante-trois ans, il est le plus jeune écrivain jamais distingué. Le 4 janvier 1960, Camus alors âgé de 47 ans est tué sur le coup dans un accident de voiture. [...]
[...] L'Homme révolté, Albert Camus L'auteur Albert CAMUS est né à Mondovi, en Algérie, en 1913, dans une famille modeste. Son père est tué au front lors de la Première Guerre mondiale et il s'installe à Alger avec sa mère. Il bénéficie d'une bourse qui lui permet de poursuivre ses études au lycée puis à l'université d'Alger, où il obtient son diplôme de philosophie. On voit donc que malgré le milieu modeste duquel il est issu, Albert Camus a fait de brillantes études. [...]
[...] Dans l'Homme révolté, Camus livre une réflexion sur l'absurde. La révolte constitue une réponse à l'absurde ; elle donne à l'homme le moyen de se définir lui-même, de trouver son identité en prenant conscience de ce qu'il veut et de ce qu'il rejette. Camus procède avec méthode, commençant par définir ce qui est engagé par le mouvement même de la révolte, puis le rôle de la révolte métaphysique, l'histoire et l'art. Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Quand un individu se révolte face à l'intolérable, il rejette la situation qui est la sienne, sa relation avec la société. [...]
[...] Ces idées sont reprises par Lénine et Staline. Révolte : c'est pour Camus le refus de l'absurde, au nom des valeurs que l'homme sollicite et qui guident son action. Ainsi, pour lui, l'homme qui se révolte rompt avec l'absurde. Idéologie : c'est un ensemble d'idées, à la base d'une morale ou de l'action d'un groupe ou d'un individu. Absurde : c'est le sentiment que donne à l'homme sa confrontation avec un monde auquel son esprit ne trouve aucun sens satisfaisant et qui contredit ses aspirations. [...]
[...] II- L'Homme révolté L'Homme révolté est un essai dont l'écriture a été très longue, elle s'étend en effet de 1943 à 1951. On peut relever une phrase pour résumer la pensée de l'auteur : ce n'est pas le monde qui est absurde, mais le sens que l'homme y cherche. La vie vaut-elle d'être vécue ? Oui, car l'homme est plus grand que son destin puisqu'il peut se révolter contre lui Les trois mots clés de l'essai sont : la révolte, l'idéologie et l'absurde. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture