George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair est né le 25 juin 1903 en Inde, dans une famille appartenant à la moyenne bourgeoisie anglaise. Il retourne en Angleterre en 1904. Entre 1917 et 1921, grâce à une bourse, il fait ses études au prestigieux collège d'Eton, où il commence à écrire des nouvelles et des poèmes. Mais il a un rêve : retourner aux Indes, ce qu'il fait en 1922 en devenant sergent dans la police impériale en Birmanie. Il y passe cinq années d'ennui à faire régner la loi et l'ordre entre les Birmans et leurs colonisateurs, ce qui n'est pas toujours chose aisée, le nationalisme birman prenant alors son essor. A la fin de l'année 1927, il rentre en Angleterre, donne sa démission, et décide de se consacrer à l'écriture.
Il va alors enquêter sur les conditions de vie des plus démunis : il explore d'abord les bas-fonds londoniens, puis décide de venir s'installer à Paris au printemps 1928, où il publie de temps en temps des articles dans des journaux communistes. En décembre 1929, fauché, il retourne en Angleterre où il reprend son exploration de la pauvreté anglaise. Mais n'ayant plus les moyens financiers suffisants pour poursuivre son enquête, il accepte un poste d'enseignant dans une école privée d'une petite ville, ce qui lui permet d'achever son premier livre, Dans la Dèche à Paris et à Londres qui paraît au début de l'année 1933. C'est à ce moment-là qu'il prend le pseudonyme de George Orwell. En 1934 sort Une histoire birmane, qui s'inspire de la période de sa vie qu'il a passée aux Indes.
A la fin de l'année 1936, en pleine Guerre d'Espagne qui oppose les Républicains aux troupes menées par Franco après sa tentative de coup d'Etat militaire, G. Orwell et son épouse arrivent à Barcelone, où l'écrivain rejoint les milices du POUM (Partido Obrero de Unificación Marxista). Il rejoint notamment le front d'Aragon, participe aux troubles de mai à Barcelone, puis retourne au front où il est gravement blessé à la gorge.
[...] Donc le simple fait d'être un témoignage sur la guerre d'Espagne, à mi-chemin entre le récit et le journal, donne à ce livre de George Orwell un intérêt notable. De plus, Hommage à la Catalogne est un récit plaisant à lire, raconté avec des mots simples, et qui permet à n'importe qui d'avoir un aperçu de ce qu'a été la Guerre d'Espagne. Cette facilité de lecture proposée par l'écriture fluide et claire de G. Orwell est pour moi importante. En effet, même en n'ayant jamais entendu parler de la Guerre d'Espagne, n'importe qui peut la découvrir et en comprendre les tenants et aboutissants. [...]
[...] La vie au sein des milices du POUM Les difficultés du front Tout au long de sa description de sa vie sur le front dans les milices du POUM, George Orwell insiste particulièrement sur les difficultés de la vie quotidienne, plus que sur des difficultés d'ordre militaire. A son arrivée en Espagne, il est tout d'abord envoyé sur le front d'Aragon, où il est frappé par l'inaction qui y règne : Je fus indiciblement désappointé. Nulle part nous n'étions proches de l'ennemi ! (p.34). En effet, au cours de son séjour en Espagne, il n'a que rarement eu l'occasion de réellement se battre contre les fascistes. [...]
[...] C'est à ce moment-là qu'il prend le pseudonyme de George Orwell. En 1934 sort Une histoire birmane, qui s'inspire de la période de sa vie qu'il a passée aux Indes. A la fin de l'année 1936, en pleine Guerre d'Espagne qui oppose les Républicains aux troupes menées par Franco après sa tentative de coup d'Etat militaire, G. Orwell et son épouse arrivent à Barcelone, où l'écrivain rejoint les milices du POUM (Partido Obrero de Unificación Marxista). Il rejoint notamment le front d'Aragon, participe aux troubles de mai à Barcelone, puis retourne au front où il est gravement blessé à la gorge. [...]
[...] Le POUM serait une organisation à la solde des fascistes. De plus, G. Orwell nous fait part d'une information intéressante bien que particulièrement inquiétante : l'arrestation des leaders du POUM n'aurait pas été décidée par le gouvernement, mais bien par la police elle- même. Cette dernière agit en effet de plus en plus de façon indépendante, et sous le contrôle d'éléments communistes étrangers. Or le gouvernement ne peut prendre le risque de mécontenter le parti communiste alors que dans le même temps, les Russes fournissent des armes. [...]
[...] III) Avis personnel Hommage à la Catalogne de George Orwell est un témoignage sur la Guerre d'Espagne que j'ai trouvé particulièrement intéressant et plaisant à lire. Je n'ai pas décelé de critique majeure à l'encontre du témoignage de George Orwell, si ce n'est peut-être sa partialité. Cependant, George Orwell en est conscient, et il indique clairement que sa version risque d'être un peu biaisée : méfiez-vous de ma partialité, des erreurs sur les faits que j'ai pu commettre, et de la déformation qu'entraîne forcément le fait de n'avoir vu qu'un coin des évènements (p.233). [...]
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