La vieillesse est une faveur divine d'où le patriarcat et l'autorité immense du père sur les enfants (cf Code d'Hammourabi). Il y a un tournant au Ier millénaire dans la civilisation juive qui va devenir un classique. Le jeune roi Roboam écarte le vieux conseiller, c'est le début de la fin pour l'âge d'or des vieillards. Dans le livre de Job il y a une réflexion sur la vieillesse: les bons et les méchants vivent longtemps, la durée n'est point une bénédiction (...)
[...] Le rapport à la vieillesse dans la famille reste assez individuel, de plus en parallèle de cette intégration familiale, il y a une vieillesse contractuelle pour se garantir une vie correct (rente, biens, etc). Une vieillesse sans ressources devient un problème social. 3-Vieillesse et société: les éléments constitutifs d'une confusion historique. Ceux qui n'ont ni famille ni biens sont très nombreux à cette époque: le vieillard est alors faible et donc une victime, c'est la vieillesse pauvre. C'est la naissance d'un triptyque solitude/maladie/misère. Il n'y a pas de prise en charge particulière pour la vieillesse ils font partie des pauvres (inclus dans la Poor Law en Angleterre en 1601). [...]
[...] 2-La mortalité, Charcot et les vieillards. La mortalité recule grâce aux progrès techniques, à l'amélioration de l'agriculture, le développement d'un hygiène publique et individuelle et bien sûr les progrès de la médecine. Les premières recherches sur les maladies des vieillards commencent par Pinel en France, les maladies de l'âge sont dues pour lui aux modifications anatomiques ou physiologiques subies par l'organisme en raison de l'âge. Charcot quant à lui tente de comprendre le vieillissement et essaye de protéger les vieillards. [...]
[...] Saint Augustin qui est un philosophe ionien, c'est à dire qu'il pense qu'il y a une solidarité entre le cosmos et les hommes décrit sept âges comme les sept jours de la semaine, le dernier étant la vieillesse. Il n'y pas de correspondance entre l'âge et la vieillesse tout est affaire de symboles. II-Réalités et représentations. 1-Vieillesse-temps et vieillesse-vie. L'âge ne détermine pas à cette période les conditions sociales, ainsi il n'y a pas de passage à la majorité ou de passage à la vieillesse, les seules limites sont les capacités à se battre ou à moissonner. C'est pourquoi il n'y a pas une connaissance précise de l'âge. [...]
[...] 2-Les ignorances médicales, la querelle des humeurs. La médecine piétine alors qu'il y a un éveil des sciences, l'intérêt pour la vieillesse est réel mais conserve les préjugés du Moyen Âge. Les tentatives de freiner le vieillissement s'exprime à travers de nombreuses théories: la théorie des humeurs, respirer l'haleine d'une jeune fille, ou une vision machinaliste, le vieillissement c'est une usure des organes. 3-Représentations. Dès le XVIIe siècle c'est un retour en arrière, une sorte de contre- réforme. On retourne à une idéalisation intemporelle dans l'art religieux et une littérature qui véhicule de nombreux préjugés. [...]
[...] Du VII ème au IV ème siècles avant JC, les vieux ont un rôle consultatif sauf avec la Gerousia de Spartes, cette importance de l'âge ne serait-elle pas à l'origine du déclin de la ville ? Ils vivent chez eux des fruits de leur rente. C'est donc un système nuancé. III-Le temps de la vieillesse romaine. Il y a de nombreuses influences sur la conception de la vieillesse. Et il y a deux période l'une favorable, la république, l'autre défavorable, l'Empire. 1-Données démographiques En terme démographique il y avait en Grèce entre 5 et de personnes de plus de 60 ans. [...]
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