Camaralzaman, fils unique et longtemps désiré du roi Schahzaman, refusait obstinément de se marier. Badoure, fille unique du roi Gaïour, s'opposait également au mariage. Pour cette raison, ils furent tous les deux enfermés par leur père respectif.
Une nuit, la fée Maimoune monta dans la tour où se trouvait Camaralzaman et tomba sous le charme de son incroyable beauté. Dans le ciel, elle croisa le génie Danasch qui lui raconta l'histoire de Badoure, affirmant qu'il s'agissait de la plus belle créature qui fut (...)
[...] La poésie est presque totalement absente de la version de Galland, excepté quelques poèmes en prose dérimée. On ne remarque aucune idéologie particulière chez Bencheikh : le conte est raconté sans connotation particulière. Par contre, on peut lire la traduction de Galland comme un manuel de courtoisie et de bienséance. Les personnages sont polis et courtois, comme il sied l'être au XVIIIe siècle. Par exemple, après que la princesse eut maltraité sa nourrice, sa mère vint la voir : Ma fille, lui dit-elle, cela n'est pas bien, et jamais une grande princesse comme vous ne doit se laisser emporter à ces excès. [...]
[...] Dans la traduction de Galland, il est précédé de l'Histoire d'Aboulhassan et suivi de l'Histoire des princes Amgiad et Assad. Pour une raison inconnue, Galland a changé l'ordre des contes : l'Histoire de Noureddin et celle de Beder se trouvaient avant celle de Camaralzaman dans l'original. Le conte est raconté par Schéhérazade. Il se situe donc au deuxième niveau de narration. Le découpage en nuits et les interventions de Schéhérazade subsistent, ce qui met en évidence le fait que c'est la sultane elle-même qui raconte l'histoire. [...]
[...] Le conte se recentre alors sur les aventures de Badoure : elle peut enfin jouer réellement un rôle actif parce qu'elle s'est emparée du personnage de Camaralzaman et qu'elle agit en son nom. Arrivée dans l'île d'Ébène, elle épouse Haïatalnefous, la fille du roi Armanos, monte sur le trône et est appréciée de tous. Ensuite, c'est encore une fois grâce à elle qu'avance l'action : c'est elle qui retrouve le prince Camaralzaman. Elle le fait d'ailleurs ramener d'une main de fer et ne se dévoile pas tout de suite : elle garde le contrôle des événements. [...]
[...] Titre du conte Résumé Les personnages Situation du conte, sources, dates de rédaction et de publication Commentaire Analyse du conte Comparaison des traductions de Galland, Mardrus et Bencheikh Commentaire personnel : la double sexualité de Badoure 9 _Toc1628715896. Bibliographie Table des matières 12 Les Mille et Une Nuits, trad. A. Galland, Garnier Flammarion, Paris t.2, p Ibid., p Ibid., p Ibid., p Ibid., p Ibid., p Ibid., p. [...]
[...] Ensuite elle quitta son habit, et en prit un de Camaralzaman, à qui elle ressemblait si fort que ses gens la prirent pour lui le lendemain matin quand ils la virent paraître et qu'elle leur commanda de plier bagage et de se mettre en marche. Sur l'île d'Ebène, le roi Armanos lui offrit la main de sa fille unique, Haïatalnefous. Badoure ne put refuser et l'épousa. Elle raconta son histoire à la princesse et celle-ci garda son secret. Badoure, que tout le monde prenait pour Camaralzaman, régnait avec son beau-père et était appréciée de tous. [...]
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