1. Le pied à l'étrier
? "Nous voilà partis !", s'exclame le narrateur. On lève l'ancre. 11
"Mais d'où venez-vous, ô matelots ? Où vous en allez-vous ?" : Le narrateur répond.
Le bateau part de Ravavaï, une île située près du tropique du capricorne. Le narrateur s'y était arrêté quelques mois auparavant ; le voilà embarqué pour chasser la baleine, à bord de l'Acturion.
? Les jours passent, plus ennuyeux les uns que les autres. Très vite, il est écoeuré par le bâtiment, même s'il n'a rien contre ses compagnons d'infortune (13). Il lui manque quelqu'un pour "parler sentiment", "philosophie".
? Des semaines s'écoulent. Le narrateur évoque la chasse à la baleine, bien moins noble que celle des cachalots (14).
Voilà 3 ans qu'ils tiennent ainsi la mer.
? Il ne pense plus qu'à une chose : quitter le bateau. Le capitaine lui en donne l'autorisation tacite... s'il le peut ! Le narrateur, dont on ne saura pas grand-chose, y voit une sorte de défi : "De longues perspectives semblaient mener à des univers situés au-delà" (17).
2. Calme plat
? Le narrateur livre les impressions étranges des marins lorsqu'en mer, un bateau est pris dans un calme... D'horribles doutes prennent l'équipage, sur son existence.
Mais, plus terrible que tout, la conscience de son impuissance totale (...) Mêmes ses droits les plus inaliénables, y compris son glorieux libre arbitre, se trouvent réduits à rien. 19
3. Un roi pour camarade
? A l'ouest, à un millier de milles, il aperçoit un interminable archipel, peu connu (îles Kingsmill, Malgrave... 20). Il jette son dévolu sur ces îles, pour sa fuite. Il compte partir en baleinière.
? Il lui faut cependant absolument un compagnon. Il élit Jarl, vieux matelot, ressemblant à un Viking, tatoué d'un Christ bleu, venu de l'île de Skye (...)
[...] 594 Soudain, en chantant, un des pagayeurs tombe à l'eau : on cherche à retrouver son corps, en vain ; on reprend la route. Babbalanja médite alors sur la mort, sur l'horreur de mourir Dur de vivre. Dur de mourir. Hésitation atroce ! ; tous les personnages se désolent un à un sur le sort, sauf Media, demi-dieu : autant rire tant qu'on le peut encore 597 Babbalanja tire la conclusion, provisoire, du voyage : Dans ce grand voyage autour de Mardi, qu'avons-ns trouvé pour la paix de notre cœur ? [...]
[...] Les jours passent, plus ennuyeux les uns que les autres. Très vite, il est écœuré par le bâtiment, même s'il n'a rien contre ses compagnons d'infortune (13). Il lui manque quelqu'un pour parler sentiment philosophie Des semaines s'écoulent. Le narrateur évoque la chasse à la baleine, bien moins noble que celle des cachalots (14). Voilà 3 ans qu'ils tiennent ainsi la mer. Il ne pense plus qu'à une chose : quitter le bateau. Le capitaine lui en donne l'autorisation tacite s'il le peut ! [...]
[...] Sa femme, Annatoo, dont il était amoureux, était une peste 71. Un jour, le vaisseau fait escale ; les indigènes, les Cholos, race traitresse cependant, se montre fort chaleureuse mais les trahit bientôt, un jour que Samoa devait garder le Parki avec quelques congénères. Les indigènes attaquent alors férocement l'équipage ; le combat est sanglant ; Samoa, sa femme parviennent à s'échapper, prenant le large Ils s'éloignent de l'île et pillent la cabine Samoa et sa femme pillèrent la cabine et les biens qui restaient à bord (77). [...]
[...] Mohi rappelle quelques légendes. Une chanson de pagaie et un message de Hautia Trêve de légendes et de philosophie : Yoomy entame la chanson de pagaie des guerriers du roi Bello C'est alors qu'un canoë les rattrape, avec, à bord, les trois demoiselles d'Hautia, qui lui donnent à nouveau diverses fleurs : Yoomy traduit leur message : un sortilège se trame ; l'amour souffre de l'absence ; il faut prendre garde Ils abordent à l'île de Juam L'expédition aborde alors l'île de Juam, à l'aspect impressionnant ; elle est gouvernée par Donjalolo, un roi de 25 ans, passant pour le plus beau des alentours, mais quelque peu efféminé L'île semble assez sinistre, avec ses montagnes et ses cavités. [...]
[...] Media est exaspéré par les incessantes métaphores de Babbalanja (465). Il livre le code des demi-dieux : Ce qu'on peut faire, on a le droit de le faire On évoque le droit éventuel des pays à se révolter contre une autorité illégitime ou tyrannique. Ils s'approchent de Porpheero, où se produit une terrible éruption On approche de Porpheero, où Media se promet déjà, réjoui, de rencontrer de fastueux monarques et matière à philosopher comme à faire de la poésie (468) ; mais une violente éruption secoue l'île (469) ; Media est pétrifié. [...]
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