Contre !, Henri Michaux, 1933, mise en scène de la révolte du Moi, opposition générale
Henri Michaux est un peintre et un auteur du 20e siècle, il a écrit de nombreux poèmes, mais il commence à être lu vers le milieu de sa vie. Il a fait des expériences sur l'effet que peuvent avoir les drogues sur le cerveau d'où le poème Avec la mescaline. Ce poème est composé de six strophes irrégulières écrites en vers libres. Dans la structure du poème, on peut constater que les quatre premières strophes ont pour thème le rejet alors que les deux dernières strophes semblent inviter le lecteur à suivre Michaux en tant que guide.
[...] / Dans le labyrinthe nous trouverons la voie droite il s'agit d'une antithèse montrant que Michaux est en opposition même dans ses phrases. On a l'impression que Michaux veut tout séparer mais en même temps on ne sait pas si c'est positif ou négatif car chez Michaux le Moi est éclaté comme dans son poème Encore des changements. Le poème Contre! de Michaux n'exprime pas une opposition par rapport à quelque chose de précis mais une opposition générale. Michaux est contre juste pour être contre. [...]
[...] Tout d'abord le solide et l'ordre avec pour exemple ville au vers forteresse au vers 10 et géométrie au vers 12 puis la faiblesse et le mou avec loques au vers brouillard au vers 8 et fumée au vers 8. Il y a donc une opposition à l'intérieur même du poème. A la fin de la première strophe Michaux dénonce l'art classique car Et au nez gelé de tous vos Parthénons, vos arts arabes et de vos Mings. il critique aussi la géométrie car Contre lesquels votre ordre multimillénaire et votre géométrie/ Tomberont en fadaises et galimatias et poussières de sable sans raison. Michaux est opposé au passé. [...]
[...] La présence de nombreuses anaphores donne une impression d'obsession mais aussi de répétition qui ramène l'ordre dans un poème qui parait désorganisé. A la troisième strophe, une sorte de malédiction est énoncée comme si une voix autre que la sienne s'exprimait, comme s'il était tiraillé entre deux comportements. A la cinquième strophe lorsqu'il dit Le venin du serpent est son fidèle compagnon. /Fidèle ! Et il l'estime à sa juste valeur. /Frères, mes Frères damnés, suivez moi avec confiance;/Les dents du loup ne lâchent pas le loup, /C'est la chair du mouton qui lâche. [...]
[...] Dans la structure du poème, on peut constater que les quatre premières strophes ont pour thème le rejet alors que les deux dernières strophes semblent inviter le lecteur à suivre Michaux en tant que guide. Comment Michaux met-il en scène la révolte du Moi ? Tout d'abord, on peut remarquer que le titre laisse présager le contenu du poème. En effet, il semble annoncer une prise de position de la part de Michaux ainsi qu'une impression d'opposition et de rejet qui est appuyée par le point d'exclamation. [...]
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