« Le vieil homme et la mer » est un livre très court que nous pourrions presque qualifier de... Cette fiche de lecture se compose de : une biographie de l'auteur, une analyse complète du style, du contexte et des idées, ainsi que d'un résumé de l'intrigue.
[...] Le vieil homme devine son poisson et parle à ses mains, à son fil, il s'encourage. Beaucoup est sous-entendu plutôt que dit. Quand apparaît le requin, monte la rage et il tente tout ce qui est possible. La noblesse de ce combat là ressort des efforts fournis, des sentiments ressentis mais pas de grandes envolées lyriques. Il rentre et s'effondre sur son lit, c'est tout ! Et il laisse le lecteur avec ses pensées. C'est cela Hemingway : des phrases de journaliste, peu de mots, le non-dit. [...]
[...] C'est un combat noble et digne, chacun se bat jusqu'au bout de ses forces. Le vieux a du respect pour son poisson ! C'est l'éternelle lutte pour la survie, mais elle n'empêche pas de respecter l'adversaire. Hemingway tient très fortement à cette notion, autant quand il chasse que quand il pêche. Il poursuivra un vieil éléphant blessé pendant des jours, en Afrique, rien que pour lui éviter une mort honteuse attaqué par d'autres animaux. Et ici, voilà cette horrible bête qui dépèce l'espadon sous les yeux du vieux ! [...]
[...] Résumé Le vieil homme et la mer est un livre très court que nous pourrions presque qualifier de longue nouvelle. Il se lit avec passion en un peu moins de deux heures, au maximum. A Cuba, un vieux pêcheur a la guigne : il n'attrape plus de poisson depuis des jours et des jours. Le gamin qui a pour habitude de l'accompagner en mer lui est très attaché, mais se voit forcé par ses parents de l'abandonner. Ils ne peuvent pas se permettre de voir leur fils rentrer chaque fois bredouille ! [...]
[...] Le vieux ne voit même plus les lumières de la côte. Il risque bien de manquer d'eau et de vivres. Au fil des heures, l'espadon va ralentir sa vitesse et se laisser remonter doucement. Le matin se lève et des thons font des bonds autour de la barque. Le vieux supplie ses mains de tenir car il sent que le combat final va bientôt se jouer. Il gagne la lutte et arrime bien son poisson le long de sa coque. [...]
[...] Quelle prise, et quel adversaire ! Il en est plein de respect pour cette belle bête qui s'est si bien battue. Et voilà qu'un vilain aileron de requin se dessine pas loin de sa barque Va alors commencer un nouveau combat pour le vieux : sauver sa prise. Il s'arme de sa rame et frappe le requin au moment où sa barque balance sous l'assaut de ce rapace attiré par le sang. Il va se battre tant et plus mais rien n'y fera : son espadon n'est plus qu'une longue arrête dorsale avec une queue et une tête ! [...]
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