Hemingway est né le 21 juillet 1899 à Oak Park, Chicago. Il a eu une jeunesse marquée par l'éducation donnée par son père médecin... Cette fiche de lecture comporte une biographie d'Ernest Hemingway, un résumé du livre ainsi qu'une analyse du contexte, des idées et du style d'Hemingway.
[...] Mais il se reprend et avoue que le destructeur c'est lui- même : Il avait détruit son talent en ne l'utilisant pas, en commettant des trahison envers lui-même et ce en quoi il avait foi, en buvant au point d'émousser le fil de ses facultés de perception ; à force de paresse, d'indolence, de pose aussi, d'orgueil et de mauvaise foi, de sac et de corde. Voilà l'ensemble des reproches qu'Hemingway faisait à Fitzgerald. Il reste une question intéressante à se poser : tout le monde sait qu'Hemingway lui-même était un très grand buveur et qu'il ne se gênait pas pour prendre du bon temps à Paris, aux corridas, aux chasses et aux pêches. Alors ? [...]
[...] Puis il pense à Paris et se montre négatif. Elle lui reproche de démolir à plaisir tout ce qu'il aimait. A quoi il répond que c'est plus amusant et qu'il n'aime pas laisser des choses derrière lui. Il s'endort et, au réveil, il apprend par son boy qu'elle est partie chasser pour lui trouver quelque chose à manger. Il pense à sa femme et se dit que ses mensonges avaient toujours mieux réussis avec ses femmes que la vérité. Il a passé sa vie à fréquenter de beaux endroits et des gens riches. [...]
[...] Elle prétend que l'on ne peut pas mourir si l'on ne se laisse pas aller. Il la traite d'idiote. Il voudrait boire, mais elle le lui refuse, disant que c'est mauvais pour lui. Au stade où il estime être il se fout de ce qui serait bon ou mauvais pour lui. Il s'étonne de cette fin. Quoi ? Ce n'est que cela ? Depuis qu'il ne souffre plus, cela semble facile, il ne ressent qu'une grande fatigue. Cela aide, se dit-il. [...]
[...] Cette femme avec lui l'avait acquis, avec le temps et son argent tandis qu'il monnayait ce qui restait de son ancienne existence. Il l'avait échangée contre la sécurité, le confort aussi. La voilà qui revient avec du gibier et il promet de ne plus lui parler comme il l'a fait. Ils boivent un verre et il sent revenir en lui l'acquiescement à cette existence faite d'agréables renoncements. Il est convaincu qu'il mourra le soir même, qu'il est pourri jusqu'à mi- cuisse. Il sent la mort passer comme un souffle. [...]
[...] Ce style direct est d'autant plus frappant ici alors qu'il ne décrit quasi rien dans les premières lignes. L'histoire commence directement par un dialogue. Nous n'avons ni les noms, ni les circonstances de ce qui arrive. Le nom de ce qu'il a n'est même pas prononcé, seulement suggéré par un seul mot : odeur Je crois d'ailleurs que le mot gangrène n'est jamais prononcé, l'auteur estimant que tout le monde est capable de comprendre. Une très grande nouvelle ! . [...]
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