Mira, 6 ans, vit avec son père, sa belle-mère, sa demi-soeur Esleen et son demi-frère Pavik dans une petite maison près de l'océan. Elle est malheureuse car celle qui s'occupe de la maison n'est pas sa vraie mère et elle est persuadée qu'elle ne l'aime pas. Elle se sent un peu étrangère à cette famille recomposée dont elle est un élément rapporté. Seul son père, quand il est là (trop rarement), lui offre un peu de réconfort. Esleen n'aime pas Mira. Pavik, qu'elle voudrait ne pas aimer, l'adore et lui apporte un peu de douceur (...)
[...] Mira s'accroche au bébé qui grandit en elle, mais elle fait une fausse couche. Elle est emmenée avec les autres dans un autre camp, pendant ce que l'on suppose être les marches de la mort. Mais elle refuse de rentrer dans les chambres à gaz : la mort est un prix trop cher à payer pour appartenir enfin à une communauté. Alors elle se révolte, avec d'autres. Si elle doit mourir, autant mourir debout et fière. On lui donne des armes, et elle tue quelques-uns de ses bourreaux. [...]
[...] Mais, bien que quelques portes s'ouvrent, elle ne parvient pas à s'intégrer totalement, car elle n'est qu'à moitié juive. Quand les Allemands arrivent dans la ville où elle s'est réfugiée, ils voient la moitié juive en elle et font monter Mira dans un des trains qui mènent vers les camps. Là-bas, au milieu de l'enfer, Mira rencontre pourtant l'amour. Brodi, un musicien, et Mira apprennent d'abord à se connaître en discutant, longtemps. Puis ils se découvrent charnellement, se créant un semblant d'intimité dans la promiscuité des baraquements. [...]
[...] Il s'appelle Rayal, il vient lui rendre visite à l'improviste régulièrement. Elle se consume d'amour pour lui. Il parle peu; c'est un être mystérieux dont elle sait très peu de choses, pas même son métier ni la ville d'où il vient. Alors, quand il disparaît sans laisser de trace, elle ne sait pas où le retrouver. Elle ne sait pas ce qu'il lui est arrivé. Mais la guerre frappe aux portes du village. Les Allemands ont envahi le pays et ont semé leur haine du peuple juif. [...]
[...] Un toute seule Portrait d'une jeune fille forte, en colère et furieusement vivante dont on suit le cheminement intérieur jusqu'à ce qu'elle se réconcilie avec elle-même. Toutes ses émotions sont décrites avec intensité, avec le style ciselé et syncopé de Rachel Hausfater. Une certaine maturité est nécessaire pour pouvoir lire et comprendre ce roman. Il s'adresse aux grands adolescents, voire aux jeunes adultes. Très beau roman, intense. Rachel Haussâtes a mis 3 ans à l'écrire, en s'attachant particulièrement à la musicalité des phrases. Le style y est particulièrement original. [...]
[...] Rachel HAUSFATER-DOUÏEB Quand elle sera reine Thierry Magnier 165p. Niveau : 3ème (bon niveau de lecture)- lycée. Genres : psychologique / historique. Thèmes : le mal-être de l'adolescence, la quête d'identité, la Shoah, le sentiment de rejet, l'amour. Contexte : village près de la mer dans un pays européen juste avant la seconde guerre mondiale, puis un camp de concentration. L'histoire Mira ans, vit avec son père , sa belle-mère, sa demi-sœur Esleen et son demi-frère Pavik dans une petite maison près de l'océan. [...]
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