La réapparition de celui que tout le monde ici, appelle Le Guss, a de quoi surprendre la population de ce petit village de la Loire. Car depuis quelque temps, dans les années 1930, le jeune garçon a disparu et sa mère, Mariette, se lamente sur son sort. Qu'a-t-elle fait pour mériter cela ? Ne l'a-t-elle pas aimé comme il le fallait ? Est-ce sa faute si son mari, Marius, le père de son fils, a toujours refusé de regarder et d'élever cet estropié, né avec un pied-bot ?
[...] [ ] (Mathieu ressentait de la tristesse, envers son vieux copain) Concernant ces dialogues, il serait également nécessaire qu'ils reflètent la personnalité ou l'humeur des interlocuteurs, alors que très souvent, ces paroles sont livrées telles quelles, appauvrissant très largement le caractère vivant de ces scènes. D'autres approximations existent : - Le narrateur insiste très lourdement sur l'avarice du vieux Marius alors que celui-ci, pendant tout le roman, se montre dispendieux ; - Mariette a une trentaine lorsqu'elle rentre au service de la mère de son futur mari (page et elle approche la trentaine plus de deux ans après (page à la mort de la mère ; - Marius n'a jamais entendu parler du trésor familial alors que la mère de Mariette et tout le village ne cessent d'en parler. [...]
[...] Son histoire et surtout son enfance nous est contée. Résumé : La réapparition de celui que tout le monde ici, appelle Le Guss, a de quoi surprendre la population de ce petit village de la Loire. Car depuis quelque temps, dans les années 1930, le jeune garçon a disparu et sa mère, Mariette, se lamente sur son sort. Qu'a-t-elle fait pour mériter cela ? Ne l'a-t-elle pas aimé comme il le fallait ? Est-ce sa faute si son mari, Marius, le père de son fils ont toujours refusé de regarder et d'élever cet estropié, né avec un pied-bot ? [...]
[...] Lui faut-il croire enfin, à ces vieilles histoires de malédiction qui planent sur cette maison ? Non. L'enfant est parti pour fuir son père, décédé entre-temps et la population du village qui lui jetait à la figure sa difformité. Heureusement, Mathieu Picard, lui, l'ami fidèle, saura lui offrir une nouvelle vie parmi les habitants de Grésolles, jusqu'à permettre la découverte de cette fichue malédiction. Commentaire : Certaines maladresses stylistiques semblent difficilement excusables, surtout quand l'auteur croit bon d'adopter un ton docte, voire moralisateur, presque nostalgique, dans des discours surannés renvoyant le lecteur à son indigence intellectuelle : - Page 21 : ils se retirèrent en tirant la porte, car à cette époque, aucune porte d'entrée ne fermait à clef, il n'y avait pas de voleur dans les campagnes. [...]
[...] Le Guss - Germaine Bel Fiche de lecture Titre : Le guss Auteur : Germaine Bell Pagination : Roman de 96 pages environ numérotées (pages manquantes) avec une préface, un avant-propos et deux grandes parties numérotées, non titrées. Deux sous parties pour la première, trois pour la seconde, non numérotées, la plupart titrées. En bref : Une histoire relativement intéressante, mais un style très terne, uniforme, peu enclin à susciter une quelconque émotion. D'assez nombreuses maladresses, stylistiques et narratives. Genre : Roman du terroir. Sujet : À Grésolles, dans un petit village de la Loire miné par les commérages incessants, est retrouvé Le Guss, ancien souffre-douleur de la population, disparu depuis des années. [...]
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