La guerre des boutons 1912, Louis Pergaud, Grangibus, Lebrac, Longevernes, Migue la Lune des Verlans, Bismarck, Aztec des Gués, Tintin, Camus, Bucaillé, Père Simon
La guerre des boutons est une œuvre de la littérature française de jeunesse. Le livre fait le récit d'affrontements de deux bandes rivales d'enfants issus de villages voisins. L'auteur est Louis Pergaud. Instituteur né dans le Doubs en 1882, il décède durant la Première Guerre mondiale. Il est notamment l'auteur "De Goupil à Margot", recueil de nouvelles ayant reçu le prix Goncourt en 1910. Les premiers livres à l'attention des enfants ont été rédigés à partir du XVIIe siècle. Parmi les œuvres célèbres de ce genre en ce siècle figure Les aventures de Télémarque de Jean Marie Leprince de Beaumont.
[...] Deux petits groupes tendent des rets sur le chemin de ce dernier. Il trébuche et roule à terre. De cette manière, on le discrédite en le faisant passer pour un ivrogne. Les affrontements font rage entre les deux camps adverses. Les combattants de Longeverne entreprennent d'organiser leur force au mieux pour plus d'efficacité. II. De l'argent « L'argent est le nerf de la guerre », disait Bismarck. Ces propos sont compris par les soldats de Longeverne. Les sous sont nécessaires au bon fonctionnement de l'armée. [...]
[...] Des boissons accompagnent les mets, parmi elles se trouvent deux bouteilles de vin. Des casseroles, un arrosoir et même un balai sont chipés ici et là. La fête est une réussite. Les affrontements sont reportés. Au sein de l'armée, une querelle éclate. Camus et Bucaillé en sont venus aux mains, ils sont séparés de force par le Père Simon. Toute la classe prend parti pour Camus, Bucaillé est raillé et devient l'objet de méprises. Le suivant affrontement est marqué par la capture de Tintin. [...]
[...] Le malheureux est dépecé des boutons de ses vêtements. C'est un triomphe pour nos héros. Un nouvel affrontement a lieu cinq jours plus tard. Lebrac est capturé. Pas un bouton de son accoutrement n'échappe à la vigilance de ses ennemis. Le chef des Longeverne est dépouillé et fessé, c'est un revers. Les malheurs de Lebrac continuent lorsqu'il rejoint son domicile. Ne réussissant pas à argumenter de la bonne manière devant ses parents qui s'offusquent du peu de soin apporté à ses vêtements, il reçoit une nouvelle déculottée. [...]
[...] On lui arrache tous les boutons de ses vêtements et on le dépossède de ses trois sous. Le tout sous un tonnerre d'injures. Le renégat ne réussit pas à tenir sa langue pour expliquer son sort à ses parents, il dévoile tout. La conflictualité avec les Verlans, les boutons pris dans la boîte de couture des mamans, les sous apportés, la cabane Ce jour, les enfants sous pression prêtent serment de se tenir à carreau, un piètre morceau de pain constitue leur souper et il n'est plus question de tarder le soir après les cours. [...]
[...] Les batailles font rage, l'objectif est de saisir un ennemi et de lui arracher tous les boutons de ses vêtements. Chacun des deux camps aménage des repères pour conserver ses richesses. Le récit nous est conté du point de vue des Longeverne, les informations concernant les Verlans sont moindres et l'image des enfants de ce village est ternie. Il est difficile de savoir quelles sont les suites de la rivalité entre les deux bandes rivales. L'œuvre de Louis Pergaud rencontre un franc succès. En 1962, Yves Robert réalise un des cinq films adaptés du roman épique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture