"Le Guépard", de Giusuppe Tomasi de Lampedusa, est un roman posthume paru en 1958 qui se divise en huit parties. Ce romand met en scène l'aristocratie Sicilienne de l'époque à travers le personnage de Don Fabrizio, prince de Salina, et de sa famille. Mais sur le modèle de Cervantès, dans Don Quichotte, Lampedusa, dans sa cinquième partie, met en avant un personnage secondaire dans un espace social qui lui est propre.
[...] Durant tout ce passage est alterné récit et dialogue, la voix du narrateur omniscient est donc très forte et ne s'éclipse que lors des dialogues. Enfin, cet ajout tardif de l'auteur doit être considéré comme un tout autonome, avec un début et une fin : nous verrons plus tard que le père Pirrone, bien qu'occupant tout au long de la cinquième partie une place importante, supérieure auprès des autres de sa classe, va retrouver à la fin du passage (c'est-à-dire à son retour à Palerme) sa place initiale en se soumettant aux décisions du Prince. [...]
[...] Malgré les contrastes flagrants entre le monde raffiné des Salina et celui violent, âpre et brutal de la Sicile paysanne, ces univers sont néanmoins complémentaires. C'est le père Pirrone qui joue le rôle d'intermédiaire entre les deux, voire même le rôle d'espion : c'est à lui que les paysans demandent des renseignements, de par sa situation. Mais aucune de ces classes ne peut exister l'une sans l'autre, comme une sorte d'emboitement, d'où l'importance du personnage du Père Pirrone. Grâce à sa présence, la villa Salina est marquée par une empreinte catholique très forte. [...]
[...] Ainsi, grâce à cette copie dégradée, c'est au lecteur d'établir alors une certaine comparaison entre les deux classes. Nous avons précédemment vu l'exemple du mariage qui chez les Salina, impose à l'esprit du lecteur une image stéréotypée de gloire, de joie et d'admiration tandis que chez les Pirrone il en est tout autrement. Nous sommes donc d'abord amenés à penser que les Salina sont les plus puissants, mais cette partie sert de socle à la force du clergé qui peu à peu s'imposera lors du déclin du Guépard. [...]
[...] Don Pietro, tout comme le plus jeune des Schiro, méprise Don Fabrizio, dans le mépris le résolu et ne le cache pas : il le qualifie de coléreux, orgueilleux Le père Pirrone quant à lui tente de défendre l'aristocratie en disant qu'ils ne sont pas faciles à comprendre et grâce à ces différents points de vue, il nous est plus facile d'adopter une vision objective. Jusqu'à maintenant, nous n'avions eu que la vision de Don Fabrizio, très peu lucide, qui dit il n'y a pas eu de révolution et ( ) tout continue comme devant Notons également qu'il y a une progression dans le récit qui se fait peu à peu plus intime cette partie débute par une narration extérieure qui alterne ensuite avec le dialogue et pénètre de plus en plus dans la conscience des personnages. [...]
[...] Le Guépard, de Giusuppe Tomasi de Lampedusa : Quelle est la fonction, la place et le sens de la cinquième partie? Le Guépard, de Giusuppe Tomasi de Lampedusa, est un roman posthume paru en 1958 qui se divise en huit parties. Ce romand met en scène l'aristocratie sicilienne de l'époque à travers le personnage de Don Fabrizio, prince de Salina, et de sa famille. Mais sur le modèle de Cervantès, dans Don Quichotte, Lampedusa, dans sa cinquième partie, mets en avant un personnage secondaire dans un espace social qui lui est propre. [...]
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