Mélanie et Elsa, aux apparences d'ado rebelle, se retrouvent en cette rentrée scolaire. L'auteur dépeint des héroïnes entre deux âges, plus tout à fait enfants mais pas encore femmes, connaissant leurs premiers émois amoureux. Les deux jeunes filles observent les nouveaux et voient un garçon, en particulier, aux grands yeux bleus et à l'air de mauvais garçon qui plaît tant aux filles. On appelle la 4 ème 1 et les deux amies sont attentives à l'appel : "Le Grand Bleu", Thomas Dunoy, est dans la classe d'Elsa et est son voisin de classe ! (...)
[...] Pourtant ce petit nombre de protagonistes permet de créer plusieurs groupes d'opposition : les adultes face à Thomas, qu'il pense trop jeune pour comprendre le danger qu'il représente, les parents de Thomas face aux parents d'élèves qui véhiculent toute sorte de clichés sur la maladie, Thomas, bête curieuse, face aux autre élèves qui ont vite fait de se faire passer le message, Elsa, dans son désir de protéger Thomas, Laurence et les parents de Thomas qui connaissent la maladie et essayent de briser les préjugés du collège etc . En plus de cela, il permet de privilégier des caractères, chaque lecteur pouvant se retrouver dans un des camarades de Thomas et se demander comment lui aurait réagi en de telles circonstances. Pour parfaire vos connaissances sur le Sida, au centre de ce livre, et vous- aussi éviter les préjugés, trop nombreux, sur la maladie, vous pouvez visiter ces quelques adresses. [...]
[...] Cas Social, soutien inattendu, lui propose sa cigarette, ne craignant absolument pas la maladie du garçon. Même si c'est surtout parce qu'il est au-dessus des commérages des collégiens, Thomas est touché car sa proposition, c'est oublier sa maladie ! Quand Elsa apprend que ce n'est pas un évanouissement mais une décision du proviseur qui empêche Thomas d'aller à la piscine, elle va frapper à la porte du proviseur, furieuse. Elle lui dit que sa décision est injuste. Touché par ses sentiments et respectant son courage, il lui explique calmement qu'il est lui-aussi choqué par la crédulité des parents. [...]
[...] Cas Social sort un couteau et menace les garçons. Thomas commence à s'inquiéter. Christophe donne 80 F à Cas Social, sous la menace de l'arme. Le caïd dit vouloir le double le lendemain. Le gamin semble sur le point de s'évanouir. Ensuite, c'est au tour de Bouboule. Thomas se fâche et menace la bande des Zoulous. A ce moment-là, le principal, Laurence, qui était cachée derrière le buisson la veille, et Subjonctif arrivent. Le lendemain, Thomas et ses parents sont convoqués : le proviseur sait que le garçon a connu de graves difficultés cette année et il accepte de lui laisser une chance supplémentaire. [...]
[...] Elle est compréhensive et est une oreille attentive. Les parents de Thomas existent surtout à travers la mère du garçon, Irène, qui fait de son mieux pour aider son fils mais ne veut pas qu'il se sente différent, mis à l'écart. Les parents d'Elsa, Nadine et Jacques, sont, quant à eux, dépassés par la situation et suggère à leur fille de ne plus voir le garçon. Comme beaucoup d'autres parents d'élèves, ils sont incapables de relativiser et refusent tout contact avec Thomas, qui est malade. [...]
[...] La vie à reculons comme roman de vie ne cherche justement pas à romancer son intrigue mais à livrer une histoire universelle : le Sida, nous apprend le site AIDES, touche 2 millions d'enfants ! - Si au contraire vous n'avez pas aimé ce livre, c'est peut être parce que le rythme de celui-ci paraît par moment bancal. On peut retenir des moments importants du roman comme l'interdiction d'aller à la piscine, le racket de Christophe et Bouboule, l'annonce de la maladie de Thomas, la soirée musicale au parc . [...]
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