1 : Laure-Gisèle, jeune femme d'une vingtaine d'années, surnommée Logicielle, est une lieutenant de police passionnée d'informatique. Elle dialogue par messagerie instantanée avec Germain, son ancien inspecteur, qui lui parle de deux morts étranges : deux personnes mortes d'un arrêt cardiaque en face de leur ordinateur. Germain, ayant voulu finir sa carrière en Dordogne, aimerait que Logicielle le rejoigne pour résoudre cette enquête. Logicielle, à Epinay sur Seine, reçoit un appel de Max, son collègue, qui lui fait des avances un peut trop appuyées. Avant de s'endormir, elle a l'impression qu'un oeil se dessine sur son ordinateur (...)
[...] ces images ressemblent à celles de l'écran, qu'on voit en louchant ! Max veut monter chez elle quand ils sont de retour car il s'inquiète pour elle mais elle lui promet de ne pas essayer LTPG avant demain : Elle se réveille tôt et perce le mystère de l'image brouillée : c'est le reflet, qu'elle croyait perturbateur, sur l'écran, qui permet à l'oeil d'accommoder à l'infini et ainsi de donner l'impression de relief. Soudain, l'image se dessine devant ses yeux, d'une qualité exceptionnelle et c'est une vidéo en plus ! [...]
[...] Il va droit au but et même si certains regretteront justement que le roman laisse peu de place à l'écriture plutôt qu'à l'action, d'autre apprécieront ce rythme haletant et cette possibilité pour le lecteur de s'imaginer Logicielle ou encore le château à sa guise. Ensuite, Grenier nous offre à nouveau un livre très rigoureux, doté d'un glossaire. Il anticipe sur des technologies en développement et en cela son récit se distingue du genre merveilleux ou fantastique : tout ce qu'il nous narre pourrait arriver dans quelques années dès que ces technologies encore balbutiantes seront au point. Il insère aussi par exemple les images stéréoscopiques, qui fascinent souvent les enfants, et montre ainsi au lecteur que ses connaissances scientifiques ne sont pas nulles. [...]
[...] Logicielle appelle Germain pour lui annoncer la nouvelle et ce dernier l'informe des professions des autres victimes : Carrier était un agent immobilier, Maruani fabriquait des copies de meubles anciens et Sauson était propriétaire d'un dépôt-vente (on remarque donc que toutes les victimes sont en contact avec des biens anciens). Germain lui apprend que toutes les victimes étaient peu sympathiques et il lui faxe les pages de leurs carnets d'adresses. Logicielle et Max se rendent chez les Boulazac, bien décidés à trouver son code, sans doute marqué sur un papier ou étant une date mnémotechnique. Mme Boulazac lui apprend que la corbeille contenait du Modiol, un excitant qui lui permettait de rester plus longtemps face à son écran. [...]
[...] Ce logiciel n'est pas qu'une arme mais aussi le lieu d'une seconde vie pour Achille : comment peut-il avoir la personnalité de son créateur ? L'auteur précise que ce n'est pas la mémoire d'Achille qui est contenue dans cet ordinateur mais seulement des tâches pré-enregistrées. Vous pouvez, par curiosité, jeter un oeil au site de Christian Grenier et notamment la page consacrée à L'ordinatueur où il vous en apprend plus sur ce qui l'a poussé à écrire ce livre, ou encore sur la série des Logicielle. [...]
[...] Elle laisse Max car elle doit se rendre à Bergerac, retrouver Germain, mais avant elle se reglisse dans OMNIA. Entêtée, elle descend dans le gouffre qui lui permettra de pénétrer dans le château. Sans doute grâce à la remarque de Max, elle fait maintenant attention à la façon dont le programme influence ses sentiments : la musique devient lugubre et pesante. Elle continue à avancer dans les oubliettes et la voix inquiète de Pyrrha interrompt son avancée : que fait-elle ici ? [...]
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