Léviathan est l'un des premiers romans de Julien Green et aussi l'un des plus sombres.
Il fut publié de décembre 1928 à mars 1929 dans La Revue de Paris, avant de sortir en volume cette même année (...)
[...] Si la violence domine l'ensemble de ce roman, une autre tendance, celle qui tend vers le catholicisme, s'esquisse dans l'œuvre. Un indice révélateur est le moment où Angèle se retire dans une église pour se recueillir et prier. Cette démarche peut être considérée comme un autre moyen de transformer ou de mieux vivre ses passions. Cette présence du catholicisme, très marginale dans cette œuvre, se fera de plus en plus ressentir au fil de l'écriture de l'auteur. [...]
[...] Léviathan Julien Green Sommaire I-. Résumé de l'œuvre Première partie Seconde partie II-. Présentation des personnages principaux Paul Guéret Angèle Mme Londe III-. Axes de lecture Un titre évocateur Un roman de la souffrance humaine Introduction Léviathan est l'un des premiers romans de Julien Green et aussi l'un des plus sombres. Il fut publié de décembre 1928 à mars 1929 dans La Revue de Paris, avant de sortir en volume cette même année. Outre le récit d'une sombre histoire, parfois dérangeante, ce roman explore avant tout la psychologie intime d'un cas, celui du narrateur, Paul Guéret. [...]
[...] Mais elle rencontre Angèle qui lui demande de l'argent pour quitter la ville. Cette promesse sera tenue sous condition : qu'elle dévoile son visage meurtri. Le pacte accompli, Mme Grosgeorge promet de l'aider. De son coté, Guéret, épris d'Angèle et dans l'espoir fou de s'enfouir avec elle, la guette et la recherche sans cesse. Traqué et ne pouvant plus subvenir à ses besoins matériels, il s'adresse lui aussi à Mme Grosgeorge qui accepte de le cacher pour une nuit dans un chantier de charbon. [...]
[...] Blessé, il laissera des traces de sang dans la pièce. Suite à cette découverte, Mme Londe crie au meurtre. Colérique, Guéret se remet en route et il croise de nouveau Angèle qu'il roue à nouveau de coups. Dépité de ces nouveaux actes barbares, il arpente les petites rues de la ville, où il abattra quelques minutes plus tard un malheureux vieillard passé sur son chemin. Seconde partie Suite à l'annonce du crime, la ville, en émoi, cherche à connaitre l'identité de l'assassin. [...]
[...] Bien que l'intrigue soit très sombre, ce roman n'est-il pas, somme toute, à l'échelle de la violence et de la folie humaine ? Un roman de la souffrance Léviathan se présente comme un roman que l'on pourrait qualifier de psychologique Au-delà des passions qui dévorent les personnages, c'est d'abord d'un enfermement et d'une souffrance psychologique dont il est question. Les personnages sont en effets prisonniers de ces passions qui, à un trop haut degré d'exacerbation, ne peuvent plus être contenues. [...]
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