Ecrivain, moraliste et théoricien français du travail, André Gorz est né en 1923 à Vienne. Lors de la prise de pouvoir des nazis en Autriche, son père l'envoie en école d'ingénieurs à Lausanne. A l'époque, il s'intéresse surtout à la phénoménologie et à l'oeuvre de Sartre. Sa rencontre avec ce dernier en 1946 joue alors un rôle prépondérant dans sa formation intellectuelle.
A paris, il travaille d'abord au secrétariat international du Mouvement des Citoyens du Monde, puis comme secrétaire privé d'un attaché militaire de l'ambassade d'Inde. Son entrée à Paris-Presse marque ses vrais débuts dans le journalisme. Sous le nom de Michel Bosquet, il sera ensuite journaliste économique à L'Express, puis au Nouvel Observateur (...)
[...] Il propose surtout de travailler "moins, mieux, autrement". Il défend aussi une libération du travail salarié tout en liant cette exigence avec l'affirmation du droit au travail en tant que socialement nécessaire, générateur du statut de citoyen. Il fait de tous ces enjeux des sujets politiques, et pense que le socialisme doit sortir de la crise et s'orienter vers ces thèmes. Pour lui, le renouvellement passe par l'internationalisme et la présentation d'un projet de société qui fédère autour d'intérêts communs. [...]
[...] II- Contenu du livre et Analyse Métamorphoses du Travail Le Travail est considéré par Gorz comme une invention de la modernité. Sa place centrale au sein de la vie individuelle et sociale est récente. On retrouve notamment l'idée de Marx que "le règne de la liberté se situe dans un au-delà de la rationalité économique". Gorz évoque aussi l'utopie du Travail, chère à Marx, qui souligne la "dépendance universelle, forme naturelle de collaboration universelle entre les individus". Mais il revient sur l'échec de l'idéal de modernité marxiste à l'échelle macro-sociale. [...]
[...] Pour Gorz, il conviendrait d'admettre que le travail nous dépasse désormais, malgré les efforts entrepris pour le maîtriser. Orientations et Propositions Dans sa quête de sens, André Gorz entrevoit la vision d'une autre société possible. Il pense que le travail à but économique s'essoufflant, les activités autonomes pendant le temps libre doivent devenir prépondérantes. C'est la voie pour quitter le cercle vicieux: "l'exclusion sociale, le paupérisme et le chômage de masse, d'une part, une intensification de la "guerre de tous contre tous" de l'autre " ( Partie 3 - Quête du sens, p 290) Il affirme le fait que l'Etat-Providence n'a été qu'un "substitut de société" et non un "producteur de société". [...]
[...] Présentation de l'auteur Ecrivain, moraliste et théoricien français du travail, André Gorz est né en 1923 à Vienne. Lors de la prise de pouvoir des nazis en Autriche, son père l'envoie en école d'ingénieurs à Lausanne. A l'époque, il s'intéresse surtout à la phénoménologie et à l'œuvre de Sartre. Sa rencontre avec ce dernier en 1946 joue alors un rôle prépondérant dans sa formation intellectuelle. A paris, il travaille d'abord au secrétariat international du Mouvement des Citoyens du Monde, puis comme secrétaire privé d'un attaché militaire de l'ambassade d'Inde. [...]
[...] Il expose le constat d'une production croissante de richesses pour des quantités de travail décroissantes. Pour lui, la division du travail est bénéfique au partage du savoir mais a produit un éclatement de la culture du travail. Critique de la Raison Economique Le premier concept d'André Gorz est celui du Plus vaut Plus", qui définit le calcul que chacun fait dès lors qu'il entre sur une économie de marché. Chacun recherche ensuite dans le Travail quelque chose qui donne du sens et une valeur à l'argent gagné, qui peut s'exprimer par une consommation accrue, à titre d'exemple. [...]
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