Résumé de l'oeuvre de Platon « Gorgias » : Ce document propose de retracer les différents arguments avancés par chacun des interlocutaires (Gorgias, Polos, Calliclès, Platon). Ainsi, l'on comprend plus aisément la position de chacun et cela permet de faire un commentaire sur cette oeuvre.
[...] Ne pas perdre la vie, se défendre de la mort, vivre le plus longtemps possible est-ce la tâche essentielle de l'homme ? Si c'était le cas, la rhétorique ne vaudrait pas mieux que l'art de nager, de la navigation ou de la médecine. Socrate affirme que la vie, sa durée plus ou moins longue, ne mérite pas de préoccuper l'homme en tant qu'homme. La tâche de l'homme d'état est de rendre les citoyens aussi parfaits que possibles. Il s'agit de les améliorer, non de les corrompre. Il y a deux manières de cultiver le corps et l'âme. [...]
[...] La rhétorique est le pouvoir de persuader par le discours. C'est une puissance à laquelle sont subordonnées les médecins, le pédotribe et le financier. Socrate veut savoir quelle est la nature de cette persuasion. Il veut savoir si la rhétorique est le seul art à produire la persuasion. Gorgias répond que la persuasion propre à la rhétorique est celle des tribunaux et des autres assemblées, et qu'elle a pour objet le juste et l'injuste. Socrate alors distingue deux types de persuasions. La rhétorique n'instruit pas. [...]
[...] La seule défense de Socrate, qui est la meilleure possible, est de n'avoir aucune faute à se reprocher. C'est seulement ceux qui sont coupables de crimes qui doivent craindre la mort comme leur plus grand malheur. Socrate finit par recourir à un mythe. Il donne une explication de ce dernier. Il expose les conséquences quant à la justice, l'âme et la mort. Il exhorte les hommes à suivre une vie qui tend à la perfection par la recherche de la vérité, une vie qui consiste à pratiquer la justice et la vertu. [...]
[...] La vertu est ordre et proportion. Socrate recherche ce que peut être l'ordre et la proportion dans le corps et dans l'âme. Il affirme que le véritable orateur les prend comme principes, pour le corps et pour l'âme. Il en conclut que le châtiment est préférable à l'intempérance. Calliclès, lui, refuse d'achever l'entretien. L'autre tend seul d'achever le propos. Il soutient que la possession de la justice et de la tempérance fait le bonheur de ceux qui sont heureux et la méchanceté la misère des malheureux. [...]
[...] Est-il utile aux gouvernants d'être maître de soi, d'être sage, de se dominer, de commander en soi aux plaisirs et aux passions ? Calliclès fait alors l'éloge des passions. Socrate tente de le persuader qu'on est plus heureux dans l'ordre que dans le désordre, qu'une vie bien réglée vaut mieux qu'une vie désordonnée. Socrate lui demande si le plaisir est identique au bien, si le plaisir quelle qu'en soit la nature consiste le bonheur, si tous les plaisirs sont bons. Calliclès soutient que la science, le courage et le plaisir sont des choses différentes entre elles et par rapport au bien. [...]
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