Fiche de lecture très complète de la fable Le Gland et la Citrouille, fable 4, livre IX, de Jean de La Fontaine, Fables (tome II). Toutes les étapes de la fable sont analysées.
[...] Comme le dis le villageois, si la citrouille avait été positionnée sur le chêne, il aurait été bien mal au point en se prenant sur le nez : v. 27-29 : Et que serait-ce donc s'il fût tombé de l'arbre une masse plus lourde, et que le gland eût été gourde ? Par contre, si le gland avait été à la place de la citrouille, il n'y aurait pas eut de pense de problèmes. De plus, le gland tombe de son arbre sans encombre alors que la citrouille, positionnée à dix mètres d'altitude, s'écraserais sur le sol en explosant, et en se réduisant en bouillie. [...]
[...] Le gland et la citrouille n'ont donc rien ou presque en commun. Il est impossible d'intervertir leurs places. Dieu l'a fait ainsi. La création du monde est le fruit du travail de Dieu. Il a fait différentes choses à différents endroits. La citrouille est une cucurbitacée. Ce fruit est gros et sa tige menue v Ce fruit est comestible. Le gland, lui est le fruit d'un arbre, est n'est pas comestible. Il est petit, et pend en haut d'un arbre: le chêne. [...]
[...] Il a bien mal placé cette citrouille-là ! L'auteur n'est autre que Dieu. Il arrive ensuite des péripéties, propres à une histoire, au villageois : Un Gland tombe: le nez du dormeur en pâtit. Le villageois, ayant trop réfléchis, s'était auparavant couché sous un chêne. Cette péripétie, est la clé du problème du villageois, et par conséquent, nous donne bientôt la moralité. La situation finale : Dieu ne l'a pas voulu: sans doute il eut raison; j'en vois bien à présent la cause. [...]
[...] Il a créé le monde comme il le fallait, et nous ne pouvons le remettre en cause. On peut peut-être dire que le villageois, doutant de son dieu, a été puni de son acte ! Cette fable montre donc les convictions religieuses de La Fontaine. Il montre plus souvent dans son deuxième recueil des Fables, ses convictions sur la politique, les Hommes, et leur justice, leurs défauts et leur vanité. Dans "L'huître et les plaideurs", fable 9 du livre IX, il dénonce la justice. [...]
[...] On peut alors louer Dieu de ne pas avoir mis des citrouilles sur les arbres. Ce serait alors dangereux de se promener dehors, dans une forêt, ou peut-être même dans la rue : imaginez qu'une citrouille vous tombe sur la tête, et vous bon pour l'hôpital, sûrement dans un coma profond ! Garo, le villageois, le fait même après s'être remis de sa péripétie : v. 32-33: En louant Dieu de toute chose, Garo retourne à la maison. La morale n'est une morale instructive au niveau de la vie. [...]
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