Giono a écrit et publié en 62 des chroniques romanesques. Ce sont des faits divers, des histoires de villages et il les relate. Il y a des repères chronologiques (1843-44-45) : la 1ère partie raconte jusqu'à la Monarchie de Juillet. Mais il n'y a pas d'allusions.
Il s'inspire d'un historien local qui s'intéresse aux chroniques juridiques locales. Il prétend s'appuyer sur un fait divers réel. C'est l'occasion de faire une étude sur cette micro société paysanne. Ce sont des chroniques. Le thème de la mort est récurrent. Ces chroniques conduisent à une réflexion sur la mort (...)
[...] B)Le roman policier. Gérard de Nerval avait des troubles psychologiques, il a été interné et s'est pendu. Il a écrit Sylvie. Nerval y chante la Femme. Il se sent le descendant de Caïn, l'assassin d'Abel. Il a écrit un cycle : Les Filles du Feu. Il est obsédé par sa généalogie. Il mélange présent et passé, la mélancolie le frappe. Sylvie est présentée comme une dentelière. Sylvie signifie la forêt. Elle est très présente dans le livre de Giono. M.V. [...]
[...] La saison est l'hiver, il n'y a pas de divertissement, c'est l'ennui. M.V. est très humain, une monstruosité (p.74), duplicité de l'âme humaine. C'est une chronique de village. Il y a du mystère, c'est un roman policier. II. Seconde partie. La chasse au loup La scène se passe toujours dans le même village, mais au printemps, vers la fin de la saison. Il s'agit de la suite directe de l'histoire. Elle se passe en 46. Ce sont des vieux qui ont raconté l'histoire au narrateur, cela s'est passé il y a plus de 30 ans. [...]
[...] C'est une intrigue policière qui se lit facilement. Il serait un précurseur. Ses œuvres antérieures sont marquées par la nature et les gens simples. Tonalité idyllique dans les autres romans. Il y a une évolution vers le sombre. Il est emprisonné pour collaboration. Il ya de la nouveauté annonçant le mouvement du nouveau roman dans deux domaines : Dans le temps Problème de la mémoire P.150, la question du narrateur-enquêteur (Giono, Frédéric II qui revient tout à la fin et raconte le suicide de Langlois, Saucisse.) Narrateur-auteur, narrateurs-personnages. [...]
[...] La fin de la scène est violente. Les Symboles. Le sang sur la neige, c'est du rouge sur du blanc. Le rouge représente le sang des victimes, la neige représente l'innocence. Anselmie a tué l'oie pour Langlois. Il y a toujours des victimes : Animal victime Jeu obscurité-lumière (p.239 éditions Folio) Nuit noire, on ne voit que la braise du cigare la petite braise dans le soir l'éclaboussure d'or Présence de la mort Langlois. Il est passé de la pipe au cigare car il s'est marié. [...]
[...] Un roi sans divertissement. Un roi sans divertissement est un homme plein de misère. Le roi est Langlois. Mais dans les autres parties du livre, il y a d'autres rois : M.V. et le loup. M.V. était fasciné par le sang tout comme le loup et Langlois. Mais c'est Langlois le roi des rois. Le divertissement est la mort. Le divertissement était la chasse et la mise à mort des autres rois. Langlois s'est suicidé car il n'a plus de divertissements. [...]
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