Dans le roman « un roi sans divertissement » de Giono, les événements racontés se déroulent de 1842 à 1848 alors que Giono les écrit en 1945, ce sont des chroniques. Dans ce roman, les couleurs ont une grande importance.
Il y a d'abord le rouge, puis le blanc et enfin le rouge sur le blanc qui est une allusion à « Perceval ou le roman du Graal ». Ce document va montrer en quoi ces couleurs donnent le ton du roman et ce qu'elles représentent (...)
[...] Langlois, M.V et le loup sont tous trois fascinés par cette couleur. M.V. tue des gens pour pouvoir admirer la belle couleur rouge laissée par le sang. C'est un divertissement pour lui. Cette couleur évoque la beauté pour lui. Langlois et le loup, tuent juste pour se divertir mais Langlois est lui aussi fasciné par cette couleur. Pour eux, le rouge évoque la beauté mais le seul moyen de pouvoir l'admirer est des tuer. La beauté peut donc pousser les gens à tuer uniquement dans le but de l'admirer. [...]
[...] C'est donc par pur ennui que M.V le loup et Langlois ont tenté de se divertir. Même s'il existe d'autres sortes de divertissement, une fois qu'ils avaient goûté à celui-ci, le meurtre, ils ne purent plus s'en passer. Ils étaient normaux mais leur ennui était tel qu'il les a conduits à commettre ce genre d'actions. L'ennui peut donc tuer puisque tous trois sont morts. M.V. et le loup de la main de Langlois qui s'est suicidé pour les mêmes raisons. Une autre présence du blanc est représentée par l'oie. [...]
[...] Elle représente les victimes de Langlois. Non pas qu'elles étaient innocentes mais il a rendu justice lui-même. Elle est donc sa dernière victime mais son sang n'a pas suffit à calmer Langlois qui s'est suicidé pour ne pas devenir un autre M.V. La couleur blanche de l'oie symbolise donc son innocence mais aussi la prise de conscience de Langlois qui, en voyant son sang, comprend qu'il ne peut plus s'arrêter de tuer. Le sang de l'oie sur la neige et Langlois fasciné par cette vision est une allusion à Perceval. [...]
[...] La beauté peut donc tuer et cacher la chose la plus laid qui soit : la mort. Cet arbre que tout le monde admirait cachait donc la mort. Ce qui laisserait penser que la beauté n'est qu'une illusion et qu'elle recèle des choses bien plus laides derrière cette apparence. Il existe deux couleurs dominantes dans ce roman. L'une est le rouge et l'autre est le blanc mais cette dernière ne cache pas du tout la même chose que la première. Le blanc domine largement dans ces chroniques. En effet, cette couleur représente la neige, l'hiver. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture