Nous sommes en 1830 et la peste règne dans le Sud de la France et surtout à Marseille d'où elle serait venue apportée par un navire de Dieu sait quel pays lointain. Elle ne suffit pas à arrêter Angelo Pardi, pas plus que les patrouilles de l'armée française qui tentent d'établir un véritable cordon sanitaire entre le Sud et le Nord. Il poursuit donc sa route mais, au fur et à mesure de son avancée, les ravages de la maladie sont de plus en plus flagrants (...)
[...] Nulle part ailleurs le taux de mortalité n'est aussi haut ! Angelo et Pauline vont se retrouver enfermés dans un de ceux-ci, mais ils arriveront à s'en échapper. Ils vont aussi retrouver un grand groupe de personnes dormant en plein air dans les premiers contreforts des montagnes. Angelo y retrouvera son ami et aura des nouvelles de son pays. Arrive alors la fin du voyage. Angelo et Pauline sont maintenant en région saine mais ils doivent toujours se cacher des villageois qui craignent d'être gagnés par la contagion. [...]
[...] Il poursuit donc sa route mais, au fur et à mesure de son avancée, les ravages de la maladie sont de plus en plus flagrants. Il traverse des villages où tout est mort. Les cadavres sont encore dans les maisons là où ils sont tombés. Dans les petites villes, les autorités sont débordées et les fossoyeurs n'arrivent pas à suivre. Les fumées des bûchers sur lesquels on brûle les cadavres montent vers le ciel. Comme toujours aussi, en temps de peste, le moindre étranger est soupçonné d'être un empoisonneur de puits, un véhicule de la maladie. [...]
[...] Poursuivi, il se réfugie sur le toit d'une jolie et importante maison. Poussé par la faim, il y pénètre et se trouve face à une jeune et très jolie jeune fille. La première crainte passée, les deux jeunes gens vont faire un bon repas et plus ample connaissance. Angelo se propose de l'emmener avec lui vers ses parents qui vivent du côté de la Savoie. Après tout, cela ne l'éloignerait pas trop de sa route vers son ami et vers l'Italie. [...]
[...] La peste est un fléau naturel mais elle permet de montrer ce qu'est le fond de l'âme humaine et celle-ci ne va pas bien souvent vers l'entraide, comme peut le faire Angelo. Si les villages et leurs habitants sont morts, il n'en demeure pas moins que la nature poursuit sa vie avec indifférence. Le style Le style de Giono reste le même, beau, imagé et à la phrase rythmée au fil des événements. Ses descriptions sont superbes de vérité et de réalisme, au vocabulaire simple. [...]
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