Ce livre est un des premiers essais médicaux à utiliser aussi bien la médecine et la science que la philosophie.
Il aborde les concepts de normal et de pathologique, à travers les différenciations des notions de santé et de maladie, en expliquant les différentes thèses de ses prédécesseurs, et en y donnant son propre avis et ses propres hypothèses (...)
[...] Du même auteur: -La formation du concept de réflexe aux XVIIème et XVIIIème siècles, Paris, PUF ; 2ème édition, J. Vrin - Études d'histoires et de philosophie des sciences, Paris, J. Vrin - Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie, Paris, J. Vrin - La connaissance de la vie, Paris, J. Vrin Explication du choix de la méthodologie: J'ai choisi d'utiliser la méthode présentée sur le site cadredesanté.com . Je l'ai trouvée complète et elle correspondait aux consignes de nos formateurs. Cf. [...]
[...] page 17 Lignes 4. Cf. pages 51 à 54. Cf. Page 34 Ligne 17. Cf. [...]
[...] Il est passionné dès son plus jeune âge par la médecine et la philosophie. Seulement âgé de 23 ans (1927), il obtient son agrégation de philosophie et entreprends d'enseigner dans différents lycées, avant d'être nommé chargé de cours à l'université de Strasbourg. Parallèlement, il continue ses recherches dans la médecine et valide une fameuse thèse de philosophie médicale en 1943 intitulée Le Normal et le Pathologique. Il se fit également remarquer dans ses positions de résistant dès 1943 et participe à la bataille du Mont-Mouchet en 1944, dans le sud de Clermont- Ferrand. [...]
[...] Dans son édition de 1943, il se base notamment sur les essais de A. Comte, de Cl. Bernard qui pour lui sont en quelque sorte les fondateurs de cette réflexion complexe malgré qu‘il ne soit pas en accord avec tous leurs postulats : Ces auteurs ont vraiment joué le rôle, à demi volontaire, de porte- drapeaux[ ] Canguilhem explique que le concept de maladie et de recherche dans un but de guérison, est né avec l'homme: c'est donc bien toujours en droit, sinon actuellement en fait, parce qu'il y a des hommes qui se sentent malades qu'il y a une médecine, et non parce qu'il y a des médecins que les hommes apprennent d'eux leurs maladies Le concept de maladie est selon lui propre à chacun car c‘est le malade avant tout qui en donne la définition; c‘est lui qui se sent anormal, c'est- à-dire non identique à son état antérieur. [...]
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