Ce texte écrit en 1831 est le premier de Théophile Gautier, qui a alors 20 ans. Esthète, partisan de l'art pour l'art, admirateur d'Hoffmann, cet écrivain accorde le plus grand soin au travail sur les mots.
Cette nouvelle témoigne de la résurgence du fantastique comme genre littéraire au XIXe siècle en France, sous l'influence du romantisme allemand (...)
[...] - L'animation des objets et leur personnification : " Ce que j'avais pris pour de vaines peintures était la réalité - Une gradation dans la description et une animation de plus en plus présente par le changement d'espace (lèvres et prunelles dans les cadres, soufflet et pincettes dans la cheminée, la cafetière marche et les fauteuils se rangent autour de la cheminée). Ce moment décrit est très précis, il s'inscrit dans le temps : la progression temporelle est parallèle à l'animation et à la personnification des objets et le fantastique surgit dans le quotidien. II/ Qui voit ? Qui raconte Le personnage narrateur, Théodore, raconte la scène. [...]
[...] * CONCLUSION : Ce texte présente la naissance du fantastique, le moment précis où le récit s'éloigne du rationnel pour glisser dans le fantastique. Celui-ci naît de la déformation du réel et surtout de l'animation des objets alors que Théodore devient incapable de toute action : les rôles sont inversés entre l'être humain et les objets. En outre, le récit est raconté par le personnage narrateur qui doute lui-même de ce qu'il voit, par crainte d'être pris pour un fou : l'est-il ? [...]
[...] Commentaire Composé La cafetière de Théophile Gautier * INTRODUCTION : Ce texte écrit en 1831 est le premier de Théophile Gautier, qui a alors 20 ans. Esthète, partisan de l'art pour l'art, admirateur d'Hoffmann, cet écrivain accorde le plus grand soin au travail sur les mots. Cette nouvelle témoigne de la résurgence du fantastique comme genre littéraire au XIXe siècle en France, sous l'influence du romantisme allemand. La Cafetière raconte l'histoire d'un homme qui, au cours d'un voyage, s'arrête dans un lieu qu'il ne connaît pas, où il fait un rêve étrange : il se voit dansant avec une femme qui se transforme à l'aube en cafetière et qui se révèle être, au réveil, la sœur disparue de son hôte. [...]
[...] Une présence inégale - Relevé des apparitions : je, moi, mon, mes, me. - Disparition des marques de la première personne après la ligne 18 : il n'est plus inscrit directement dans le texte. - Le narrateur est dépossédé du pouvoir d'action je vis, j'avais pris, je n'entendais rien, je n'ose pas : il subit. Un narrateur effrayé - Un récit en focalisation interne : les sentiments du narrateur sont rapportés. - Le champ lexical de la peur terreur insurmontable, mes cheveux se hérissèrent, mes dents s'entrechoquèrent, sueur froide ; singulière, étrange, surprenant - Le " je " voit, parle et tremble. [...]
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