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1. M. Debienne et M. Poligny vivent leur dernière soirée en tant que directeurs de l'Opéra de Paris avant de passer le flambeau à leurs successeurs. Dans la loge de la Sorelli - une belle danseuse étoile - les jeunes danseuses surgissent, totalement affolées par les rumeurs qui courent sur le Fantôme de l'Opéra. Les petites danseuses Cécile Jammes et Meg Giry sont dans tous leurs états car elles ont vu un homme vêtu de noir dans le couloir et elles pensent qu'il s'agit du Fantôme. Devenu une légende, le Fantôme est une ombre que tout le monde croit avoir aperçu, à part un homme - Joseph Buquet - qui a clairement vu un monstre arborant une tête de mort. Par superstition, la Sorelli a déposé à l'entrée de l'Opéra un fer à cheval qu'il faut toucher avant de pénétrer dans le bâtiment. Devant la terreur des petites danseuses, la Sorelli jette un coup d'oeil à l'extérieur de la loge mais ne distingue rien. Meg Giry raconte aux danseuses que le Fantôme assiste aux représentations dans la loge n°5 qu'il occupe à sa guise car elle lui est réservée. C'est sa mère - Mame Giry - qui est l'ouvreuse personnelle du Fantôme : elle a déjà eu l'occasion d'entendre sa voix mais elle ne l'a jamais vu. La mère de Cécile Jammes pénètre affolée dans la loge et annonce la mort de Joseph Buquet : son corps a été retrouvé pendu dans les sous-sols de l'Opéra. Cette mort mystérieuse a été classée par la police comme un suicide.
2. Alors que les danseuses quittent la loge précipitamment pour en apprendre plus sur la mort du malheureux Joseph, elles heurtent le comte Philippe de Chagny, encore tout ébloui par la prestation d'une nouvelle chanteuse : Christine Daaé. Pour la dernière soirée des deux directeurs et la prise de fonction des nouveaux venus, la représentation à l'Opéra a été mémorable : des chefs d'orchestres prestigieux se sont succédés pour faire entendre des airs célèbres et surtout, la toute jeune chanteuse encore inconnue Christine Daaé a été fabuleuse et a enchanté les spectateurs. La prestation de Christine est d'autant plus éblouissante qu'elle remplaçait au pied levé la Carlotta (une célèbre diva espagnole). Son succès a largement fait oublier la star qu'elle remplaçait et les critiques sont enthousiastes (...)
[...] Il finit par retourner à l'Opéra et se cache dans la loge de Christine. La jeune chanteuse entre et se lamente sur le sort d'un certain Erik. Alors qu'elle écrit, une voix lointaine et chantante se rapproche et entre dans la loge. Raoul ne voit personne dans la pièce mais entend pourtant la magnifique voix d'Erik. Raoul voit Christine passer à travers son miroir et disparaître Le lendemain, Raoul se rend chez la mère Valérius et trouve Christine en pleine santé qui tricote à son chevet. [...]
[...] Comme Christine a montré de la compassion pour Erik et qu'elle s'est laissée embrasser sur le front sans se dérober, Erik lui a donné l'anneau d'or qu'elle avait perdu comme cadeau de noces. Il lui rend sa liberté et réunit les deux amoureux. Erik fait promettre à Christine d'organiser son enterrement quand il aura trépassé et de glisser dans le cercueil l'anneau qu'elle porte. En remerciement, Christine l'embrasse sur le front et part. Le couple se marie en secret le soir même et quitte la France pour les pays du nord. [...]
[...] Erik a conçu pour le sultan un palais piégé avec des salles secrètes dont lui seul connaissait l'existence. C'est pour cela que le sultan l'a condamné à mort mais il a gardé la vie sauve grâce au Persan. Craignant qu'il ne se remette à tuer, le Persan a gardé un œil sur lui et a assisté avec inquiétude aux séances de chant qu'Erik donnait à Christine. Quand Christine a été enlevée une première fois, le Persan a exigé d'Erik qu'il la libère. [...]
[...] Richard veut confondre le malfaiteur lors du prochain paiement : le soir de la disparition de Christine. Les directeurs donnent l'enveloppe contenant l'argent à Mame Giry et l'interrogent sur le Fantôme. Elle nie être la complice d'un vol et, offusquée d'une telle accusation, elle gifle M. Richard. La vieille femme ignore que l'enveloppe contient de l'argent et suit scrupuleusement les instructions du Fantôme : glisser discrètement l'argent dans la poche de Firmin Richard et déposer une enveloppe identique dans la loge du Fantôme. [...]
[...] Soudain, l'administrateur Mercier entre dans le bureau directorial car Lachenal - l'écuyer en chef de l'Opéra - est bouleversé. Les directeurs ignoraient l'existence de l'écurie de l'Opéra et sont choqués d'apprendre qu'un cheval a été volé. Selon Lachenal, c'est le Fantôme qui a fait le coup. Les directeurs sont épuisés d'entendre parler de ce spectre à tout bout de champ et quand Mame Guiry entre avec une lettre du Fantôme, Richard la sort de son bureau d'un coup de pied aux fesses. [...]
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