Rabelais, Gargantua, humanisme, ouvrage, Socrate, silènes, Renaissance, méthode, méthodologie, analyse, philosophe, prologue
Il s'agit du prologue, l'auteur s'adresse donc au lecteur en tant que Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais) et présente son ouvrage. Il compare Socrate aux silènes.
Nous nous demanderons en quoi cet extrait, qui s'inscrit parfaitement dans les aspirations humanistes de la Renaissance, donne le ton de l'ouvrage Gargantua.
[...] Le célèbre philosophe est comparé aux silènes de façon explicite par le biais d'une comparaison et ce rapprochement a tout pour intriguer le lecteur. BILAN Alcofribas Nasier passe d'une dimension familière et comique (boire, etc) à une référence philosophique sérieuse. Alcofribas Nasier annonce déjà la couleur de son ouvrage : à la fois comique et sérieux. ✔ 2. l à 11 : la description des Silènes Ensuite Alcibiade compare Socrate aux Silènes. Pour cela, il commence par décrire les Silènes de la ligne 5 à 11. [...]
[...] La première pour décrire l'extérieur de la boîte : « des harpies, des satyres, des oisons bridés, des lièvres cornus, des canes battées, des boucs volants, des cerf attelés ». Ces « figures imaginaires » dotées de qualificatifs variés dénote une dimension comique. La seconde énumération, qui débute par la conjonction de coordination « mais » explique l'usage des silènes : « on rangeait les fines drogues, comme le baume, l'ambre gris, l'amome, le musc, la civette, les pierreries et autres produits . » (l.8-9). Tous ces produits sont luxueux et chers. BILAN L'auteur explique que les Silènes ne sont pas ce qu'elles semblent d'abord être : ridicules. [...]
[...] Elles renferment des trésors. ✔ 3. l à la fin : la description de Socrate L'auteur compare les Silènes à Socrate : « Tel était Socrate ». Il reproduit les deux mêmes énumérations que pour la description des Silènes : L'aspect extérieur de Socrate avec une énumération de ces caractéristiques physiques et sociales qui font ressortir l'étrangeté ridicule du personnage : « le nez pointu, le regard d'un taureau, le visage d'un fol, ingénu dans ses mœurs, rustique en son vêtement, infortuné au regard de l'argent, malheureux en amour, inapte à tous les offices de la vie publique ; ». [...]
[...] Le lecteur, comme les buveurs, est loin de n'être qu'un réceptacle apte à recevoir cette substantifique moelle évoquée quelques lignes plus loin, confronté à cette lecture, dépassant sa première lecture, il sera amené à réfléchir lui aussi. ✔ répond à la problématique On voit bien ici que le prologue est autant un lieu de définition du livre qu'un lieu de définition de son destinataire idéal. Le ton de l'ouvrage est donné : entre comique et sérieux, incitant à rire et à savoir. [...]
[...] ✔ reprend les thématiques essentielles On peut voir dans le début de ce prologue un jeu de poupée russes : Premier sens : Socrate, tels les silènes, cache sous un aspect repoussant un esprit éclairé et supérieur. Autrement dit « l'habit ne fait pas le moine » Second sens : ce que renferme le livre Gargantua, sous couvert d'un roman comique, parfois scatologique, vulgaire, traite de sujets importants (la guerre, l'éducation, la religion . Troisième sens : quelle attitude doit adopter le lecteur ? [...]
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