Il y a deux clergés :
- Celui tourné vers le monde : le clergé séculier (prêtres)
- Clergé monastique, régulier, en retrait du monde pour se consacrer à Dieu en se détachant des valeurs du monde -> pauvreté, chasteté … C'est un clergé rigoriste marqué par un esprit médiéval, antiphysis selon Rabelais.
Dénonciation de l'horreur de la guerre.
Après les chapitres qui concernaient l'éducation de Gargantua, Rabelais passe brutalement aux guerres picrocholines.
Le prétexte de ce conflit est mince : les gens de Picrochole refusent la fouace aux bergers de Gargantua, et finissent par triompher.
Les soldats arrivent à Seuillé qu'ils pillent malgré la peste.
[...] Suite rapide d'adjectifs qui dénote la vitalité du personnage : adventureux . Série d'adjectifs physiques : haut maigre . Série de groupes nominaux tous formés sur le même modèle Portrait fait à propos des propos même du moine C'est le premier à réagir au bruit dans le clos : étonné ( abondance de jurons : vertu Dieu corps Dieu qui sont le signe de l'originalité du moine par rapport aux autres et traduit sa réactivité Franchise de sa parole : il reconnait que l'un de ses principaux intérêts à sa réactivité est le fait qu'on coupe les vignes ( franchise opposée à l'hypocrisie du crieur Il ne se laisse troubler ni par les ennemis, ni par le prieur, et il est même familier du jeu de mots ( paronomases : service du vin/divin ; chanter/chien ; clamii potum. [...]
[...] C'est un clergé rigoriste marqué par un esprit médiéval, antiphysis selon Rabelais Dénonciation de l'horreur de la guerre Après les chapitres qui concernaient l'éducation de Gargantua, Rabelais passe brutalement aux guerres picrocholines Le prétexte de ce conflit est mince : les gens de Picrochole refusent la fouace aux bergers de Gargantua, et finissent par triompher Les soldats arrivent à Seuillé qu'ils pillent malgré la peste I. Le portrait d'un moine La présentation de frère Jean est faite par le regard du narrateur Frère Jean du Hachis : le nom oriente le lecteur vers la gourmandise du personnage, mais aussi sa bravoure. [...]
[...] Les blessés invoquent la protection des saints à tort et à travers ( comique Effet d'accumulation des sanctuaires de la Vierge : cela ôte tout sérieux à l'invocation Les cris des blessés sont plus proches de la superstition que de la foi, notamment à propos de la relique du Saint Suaire ( attachement plus fort à l'objet qu'à la foi Le confetior (aveu des fautes) est ici vide de ses car les mourant ne sont pas du tout motivés par le repentir de leurs fautes III. [...]
[...] Il ne méprise pas les rapprochements un peu risqués : je me donne au diable si nous autres, pauvres diables Dans tous les cas, le portrait se fait en référence avec le vin et range donc frère Jean du côté des bons compagnons Les actions de frère Jean Il est évident que la dimension épique apparait ici mais elle est un peu parodiée par l »abondance du vocabulaire médical : lambécoïde Après avoir relevé son froc, il se saisit de la croix comme d'un bâton et insiste sur la qualité du bois de la croix pour un usage guerrier. Rien ne devrait être selon lui objet de vénération Frère Jean sème le désordre plus qu'il ne verse le sang II. La critique du clergé régulier L'attitude du prieur et des moines Le chant latin : Impetum inimicorum ne timve ritis (ne craignez pas l'assaut des ennemis). [...]
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