Fiche de lecture très détaillée et complète, abordant l'oeuvre d'Anne Frieschi "Le Kimono d'Art et de Désir". Celle-ci propose ici une description de l'auteur, un résumé de l'intrigue, ainsi qu'une analyse d'une partie de l'oeuvre, et du thème global.
[...] Le troisième chapitre traite du kimono aujourd'hui. C'est à partir de 1868, avec l'ouverture du Japon vers l'occident, que le kimono va connaitre des modifications. Tout d'abord il est raccourci et ne dépasse plus la cheville, ce qui le rend plus pratique. Les Japonais n'ont pas ressenti le besoin de choisir entre modernisme et tradition et ont conservé les deux : le vêtement à occidentale pour le bureau, et le vêtement japonais dans l'intimité familiale ainsi que pour les évènements importants de la vie (fêtes familiales ou sociales) ou en fonction du métier (professeurs de kimono, restaurateur . [...]
[...] De plus le Japon est un pays qui n'est pas pour l'individualisme. Il est alors mal vu d'attirer le regard sur soi. Les tenues doivent donc être relativement sobres, sauf pour quelques personnes tels que les acteurs de théâtre et les geishas. On pense généralement en occident, que plus le vêtement dévoile le corps humain, plus il est érotique. Or au Japon, le kimono est un vêtement qui dissimule complètement le corps puisqu'il le couvre du cou jusqu'aux chevilles, ne laissant apparaître que les mains, le visage et la nuque. [...]
[...] Généralement, ces décors suivaient un thème toujours en accord avec les saisons, et liés à la nature avec pour thèmes récurant : fleurs, oiseaux, lune, vent, mer, rivière, nuages . Mais les décors avaient aussi une signification. Tel que le pin qui est symbole de longévité, le bambou qui évoque l'âme de l'homme aux prises avec les difficultés de la vie . Autre sujet de décor très prisé : la reproduction des sites célèbres. A l'époque d'Edo, les voyages étant devenus plus faciles, il était de bon ton et même fortement recommandé d'aller visiter quelque unes de ces "places célèbres". [...]
[...] Le deuxième chapitre traite du rapport du kimono à l'art. Le kimono en peinture a donné naissance à un véritable phénomène culturel, l'ukiyo-e. Ce sont des peintures de genre, mettant en scène des personnages divers, avec une préférence pour le monde des plaisirs et du théâtre, et elles s'efforcent de rendre le luxe des étoffes, la beauté des coloris et des motifs par des procédés de peinture ou de xylogravure. Certains peintres occidentaux ont également reproduit ces robes japonaises, tel que Gustave Moreau ou Claude Monet. [...]
[...] Néanmoins, l'impression de maintient et d'élégance est accrue. Pour en revenir à notre époque, les créateurs contemporains continuent de faire évoluer le kimono, notamment dans le domaine de la mode. Mais le savoir ancien de création et décoration se transmet, et les personnes détenant ce "savoir" sont qualifié de "détenteurs d'un bien cultuel intangible important" et de "trésors national vivant" ! Analyse d'une partie de l'œuvre (par rapport au cours) : Analysons le passage se situant dans le premier chapitre Le kimono des origines à Meiji : L'arrivée au pouvoir des familles de militaires l'époque Kamakura (1185-1333), ainsi que l'influence croissante du bouddhisme Zen, qui préconisait simplicité et discipline, allaient considérablement simplifier le vêtement L'école Zen (ou Chan) et l'école de la terre pure étaient deux écoles qui mettaient en avant la simplification allant même jusqu'à simplifier leurs méditations (méditation unique). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture