Sigmund Freud écrit Malaise dans la culture, traduit aussi par Malaise dans la civilisation, en 1929. Les derniers mots de cette première version conservent un vague optimisme, comme L'avenir d'une illusion, écrit en 1927, qui portait en lui l'espoir de la victoire de l'intellect et la raison scientifique. Un an plus tard, l'arrivée en masse des nazis au Reichstag donne un ton plus pessimiste à la deuxième édition qui nous étudions ici (...)
[...] Il semble dès lors paradoxal de parler de conscience collective et ce d'autant plus que le progrès ne parvient pas à réaliser le bonheur et la plénitude de chacun. En conclusion Freud se pose la question décisive pour le destin de l'espèce humaine de savoir si et dans quelle mesure son développement culturel réussira à se rendre maître de la perturbation apportée à la vie en commun par l'humaine pulsion d'agression et d'auto-anéantissement cette question étant spécialement importante à l'heure où l'homme domine tellement la nature qu'il peut s'exterminer les uns les autres jusqu'au dernier. [...]
[...] L'angoisse devant le soulèvement des opprimés pousse à prendre des mesures de protection rigoureuses Chapitre Culture et Eros. La culture veut lier libidinalement les membres de la communauté les uns aux autres. Raison d'aimer l'autre il est si semblable à moi que je peux m'aimer moimême en lui Néanmoins il n'y a aucun intérêt à aimer l'étranger. C'est absurde et impossible d'aimer l'autre comme soi-même car l'homme est un loup pour l'homme. L'existence de ce penchant à l'agression ( . [...]
[...] Fiche de lecture Freud Malaise dans la culture (1929) L'AUTEUR Sigmund Freud est né en 1856 à Freiberg (ancienne Moravie aujourd'hui en République Tchèque), dans une famille juive. Il a fait des études de médecine, puis, diplômé en 1881, il s'est spécialisé en neurologie sous l'influence notamment des professeurs Charcot et Bernheim. Il a crée une méthode originale de l'exploration de l'inconscient basée sur la parole cathartique (libre association des images, des souvenirs des idées permettant de décrypter les significations inconscientes de conduite ne s'expliquant pas par la logique du conscient : analyse des rêves, des lapsus, des oublis ou des symptômes névrotiques: angoisse, phobie, obsession). [...]
[...] Le régime nazi condamna les théories de Freud, qualifiées de science juive il dut s'exiler à Londres où il mourut d'un cancer en Ses principales œuvres sont L'interprétation des rêves (1900), Cinq leçons sur la psychanalyse (1910). Totem et tabou (1913) et Introduction à la psychanalyse en 1916. L'OUVRAGE Sigmund Freud écrit Malaise dans la culture, traduit aussi par Malaise dans la civilisation, en 1929. Les derniers mots de cette première version conservent un vague optimisme, comme L'avenir d'une illusion, écrit er 1927, qui portait en lui l'espoir de la victoire de l'intellect et la raison scientifique. [...]
[...] Il dénie à la psychanalyse le caractère de science dans la mesure ou elle ne repose pas sur des recherches fondamentales. Cette critique peut paraître excessive puisqu'elle conduirait à exclure du champ des sciences toutes les sciences dites sciences humaines Les théories de Freud ont également été critiquées en tant qu'elles présentent un homme gouverné non pas par sa conscience ou sa volonté (à l'inverse des humanistes, qui plaçaient le libre-arbitre de l'homme en valeur suprême), mais par les forces psychiques, parmi lesquelles l'inconscient tient une place fondamentale. [...]
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