Fiche de lecture (1re année de Psychologie) de la dernière oeuvre de Freud intitulée Malaise dans la civilisation. Vous y trouverez une présentation de l'auteur, un bref résumé du chapitre 6 et un avis personnel rédigé par l'auteur de cette fiche.
[...] Mais même dans ce cas, on pourrait demander compte à Dieu de l'existence du Diable et du Mal qu'il incarne. Quant au nom de libido, il peut à nouveau être utilisé pour les manifestations de force de l'Eros afin de les départager de l'énergie de la pulsion de mort. A chaque manifestation pulsionnelle participe de la libido, mais en elle tout n'est pas libido. C'est dans le sadisme que la libido infléchit dans son sens le but érotique, tout en satisfaisant pleinement la tendance sexuelle. [...]
[...] Nous ne savons pas pourquoi cela doit arriver. Disons que ceci est l'œuvre de l'Eros. La pulsion d'agression est le représentant principal de la pulsion de mort. Le développement de la culture n'est alors qu'un combat permanent entre Eros et mort, pulsion de vie et pulsion de destruction. C'est pourquoi le développement de la culture doit être qualifié de combat vital de l'espèce humaine. Problématique, avis personnel Y a t - il une réalité différente ? La théorie pulsionnelle se fonde un peu sur une erreur. [...]
[...] Combat dans le quel le Moi est vainqueur mais au prix de dures souffrances et renoncements. C'est ici qu'apparaît le narcissisme, c'est-à-dire la compréhension du fait que le Moi lui-même est investi de libido, qu'il en ait même le berceau originel et qu'il en reste aussi en quelque sorte le quartier général. Cette libido narcissique peut se tourner vers des objets, devenant ainsi libido d'objet, pouvant à nouveau se retourner en libido narcissique. C'est ce que l'on appelle la névrose de transfert qui est une tentative du Moi de se défendre contre la sexualité. [...]
[...] Mais pourquoi n'arrive-t-on jamais à la satisfaction ? La pulsion fonctionne narcissiquement sans objet, mais Freud se rend compte que les gens ont du mal à penser aux autres et sont inaptes aux transferts. Ce qui se passe entre l'objet et la construction de l'objet n'est il pas la même chose qu'entre le Moi et l'Autre ? Qu'est-ce que je devient quand l'autre existe ? Pourquoi chacun cherche-t-il à être agressif ? Freud découvre que ce n'est pas un rapport de correspondance entre le Moi et le l'autre : le psychisme est fait d'une destruction silencieuse, la pulsion de mort. [...]
[...] Jung a réinterprété l'œuvre de Sigmund Freud sur la psychanalyse en interprétant les troubles mentaux et émotionnels comme les signes de la recherche d'une unité personnelle et spirituelle. c Éros (mythologie), dans la mythologie grecque, dieu de l'Amour et équivalent du dieu romain Cupidon Cf. OCF.P, XVIII, p n. a. Die Kindlein, sie hören es nicht gerne. Allusion au refrain du poème de Goethe ( Ballade Die anfängliche Hilflosigkeit des Menschen ist die Urquelle aller moralischen Motive. Freud, Sigmund (1856-1939), médecin autrichien, neurologue et fondateur de la psychanalyse. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture